PETIT EMETTEUR AM

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Pour l’apprentissage du Code Morse on a le plus souvent recours à un oscillateur basse fréquence délivrant une note agréable. L’écoute s’effectue généralement sur un casque. Le montage que nous vous proposons a l’avantage de permettre la transmission de ce Code Morse à distance grâce à l’emploi d’un petit émetteur AM travaillant sur le haut de la gamme Petites Ondes.
Cet appareil pourra en outre constituer un excellent montage pratique d’initiation. La portée de l’émetteur .est évidemment très restreinte afin de ne pas perturber les émissions radiophoniques, et c’est la raison pour laquelle il porte le qualificatif d’« expérimental ».

Le schéma de principe

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Le schéma de principe du montage est proposé figure VI-1. Deux transistors sont utilisés en tout et pour tout grâce à l’emploi d’un unijonction.

Pour délivrer la note audible on fait appel à un transistor unijonction T1 type 2N2646. Le condensateur C1 se charge à travers les résistances R1 et R2. Dès que la tension d’émetteur du transistor T1 atteint « la tension de pic » la jonction émetteur base 1 devient conductrice.

Dans ces conditions le condensateur C1 se décharge à travers l’enroulement primaire du transformateur T1. Ce dernier est un modèle très courant « de sortie » pour transistor d’environ 2 à 5 kΩ d’impédance primaire et quelques ohms d’impédance secondaire genre TRSS14 Audax. Dès que la tension émetteur est tombée, le transistor se bloque et le cycle recommence.

La résistance ajustable sert à déterminer la fréquence de la note engendrée.

Le cœur du montage fait appel à un transistor HF T2 monté en oscillateur « Hartley » modifié. Le circuit L1/C4 détermine la fréquence d’émission de l’ensemble.

La bobine L1 comporte à cet effet, 70 spires jointives de fil de 0,1 mm émaillé (ou sous soie) bobinées jointives sur un cadre plat de 50 mm de long et 18 mm de large. Un modèle rond de 10 à 12 mm peut convenir également.

La variation de la fréquence d’émission s’effectue par modification du coefficient de self induction, la capacité d’accord C4 restant fixe. C’est le procédé qu’emploient les constructeurs sur les autoradios avec les « variomètres ».

L’ensemble du bobinage doit pouvoir se déplacer ou glisser sur le cadre. Pour cela un moyen pratique consiste à enrouler préalablement sur le cadre un morceau de ruban adhésif du côté non collant afin que le côté collant se trouve précisément à l’extérieur.

Il suffit ensuite d’enrouler, par dessus, soigneusement les 70 spires jointives avec une prise au centre à 35 spires. Ces derniers restent alors bien en place grâce au côté collant de l’adhésif et l’on place un autre ruban adhésif du « côté normal » pour terminer l’exécution de la bobine L1.

D’un autre côté l’entretien des oscillations est provoqué par la cellule C2 R4 disposée entre la base du transistor T1 et le point froid du bobinage L1/C4. On peut être amené à modifier la valeur de R1 pour une meilleure transmission suivant le type de transistor employé.

La modulation d’amplitude requise pour ce genre de montage se réalise au niveau de l’émetteur par l’intermédiaire du transformateur T1.

Le condensateur C3 permet par ailleurs de munir l’appareil d’une antenne dont la longueur ne saurait excéder 1 m afin de réduire la portée du dit montage.

Le manipulateur sera tout simplement inséré dans la ligne positive d’alimentation  Le montage requiert 9 V via une pile 6F22.

Réalisation pratique:

Pour la réalisation pratique nous proposerons à nos lecteurs deux solutions puisqu’il s’agit d’un montage d’initiation.

La première possibilité de montage fait appel à une plaquette perforée au pas de 2,54 ou 5,08 mm. Cette plaquette ne comporte rien d’autre que des trous, elle est en stratifié genre circuit imprimé.

La figure VI-2 présente une implantation possible sur cette plaquette, des éléments constitutifs. Il est à noter ou remarquer que l’on peut très bien exécuter
ce montage suivant la figure VI-2 sur un morceau de carton ou bien une plaquette de contre-plaqué.

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Tous les composants peuvent être disposés à plat sur la plaquette en question. Le transformateur TRt tiendra seulement par ses fils de connexions ou sorties rigides. Le primaire de ce dernier comporte trois sorties dont celle du centre qui n’est pas reliée.

On maintiendra le ferrocapteur Lj à l’aide de fils rigides traversant la plaquette à chaque extrémité. Le croquis de la figure VI-2 est publié à l’échelle* c’est-à-dire qu’il suffit de la découper et de la coller sur la plaquette toute perforée au pas de 5,08 pour obtenir la sérigraphie du montage sans risque d’erreur.

On perce ensuite le papier avec les connexions au moment de l’insertion des composants conformément au croquis. La figure VI-3 donne la vue de dessous de la plaquette c’est-à-dire les diverses liaisons à réaliser avec l’excédent des composants afin de bien traduire le schéma de principe.

Avec une disposition des éléments pratiquement identique on peut avoir utilement recours à une plaquette M Board dont l’utilité n’est plus à démontrer. Le ferrocapteur oblige l’emploi d’une plaquette M19. Cette dernière comporte 12 bandes conductrices repérées à l’aide des lettres A à L. Ces bandes sont elles-mêmes perforées régulièrement de 25 trous au pas de 3,81 mm.

A l’appui de ces coordonnées la figure VI-4 propose une implantation possible des éléments. Ces derniers sont tous montés à plat à l’exception du condensateur C4. Deux straps de liaison entre les bandes conductrices sont nécessaires en

H 18 J 18 et A20 F20

Cette fois-ci, il ne s’agit plus d’effectuer de liaison mais seulement de couper aux endroits adéquats les bandes conductrices comme le concrétise très bien la figure VI-5.

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Pour le maintien du cadre on procédera de la même façon que précédemment.

Avant de mettre sous tension le montage il convient  de vérifier la continuité du circuit et de s’assurer qu’il n’y a point de soudure provoquant des courts-circuits accidentels.

La mise au point de l’émetteur consiste simplement à placer le radio-récepteur sur la gamme PO vers le haut du cadran et de déplacer le ferrocapteur en faisant glisser le bobinage L1, le tout en appuyant évidemment sur le manipulateur.

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* dimension du schéma VI-2      AB = 11.4 cm     AD == 5.5 cm

source : « les modules d’initiation électroniques  » de   B.Fighiera    3éme édition 1980 

Radioamateurs-France2

FILTRE SECTEUR

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Il comprend sur chaque fil du secteur un bobinage à  spires jointives, de 6 à 10 cm de long, en fil de 6 à 8 dixièmes, sur un mandrin de 2 à 3 cm de diamètre.

Ces bobinages bloquent la HF. Il faut ajouter en série une dizaine de spires espacées pour bloquer la VHF.

Ces deux modèles de bobinages sont indispensables : il arrive que des fréquences élevées existent dans un émetteur en décamétriques, et en VHF, on part quelquefois de fréquences assez basses comme le 8 ou le 24 MHz.

Les bobinages à spires jointives bloqueront la HF mais pourrait laisser passer la VHF par leur capacité répartie. De son côté, les bobinages VHF seraient insuffisants pour bloquer la HF.

Côté émetteur, on place 2 condensateurs de 0,1 microfarad, tension de service 1 500 volts en série, avec le milieu à la masse. On les double avec des condensateurs au mica ou céramique de faible valeur, 100 picos suffisent.

Fonctionnement : les HF et VHF sont arrêtées par les bobinages, chacun à sa façon ; les fréquences, ne passant pas, sont facilement dérivées à la masse et ne vont pas sur le secteur.

Les condensateurs (mica ou céramique) sont nécessaires car les 0,1 de découplage habituels au papier sont selfiques pour des fréquences élevées, qui passeront alors très bien dans les « micas » ou céramiques.

On peut placer le tout dans un coffret métallique. Pour que les bobinages conservent leur rôle de blocage, ils doivent être éloignés des parois du coffret à une distance d’au moins leur diamètre.

N.B. Le secteur étant relié à la masse à travers les condensateurs, prendre les précautions d’isolement et de sécurité nécessaires.

sources « bases d’électricité et de radioélectricité » Mr l. Sigrand F2XS

Alimentation TUBE EZ80

Voici une alimentation  pour les montage à tubes , elle possède  une sortie 6,3 V 0,3 A  pour l’alimentation des filaments et une sortie Haute tension de 390 Volts « continue ».

le montage est très facile  , deux condensations HT  450V  47  uf , un petit transformateur  220 V 12V   pour utiliser comme filtre « utilisez le primaire ».

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img_20130126_141518   img_20130126_141558

img_20130126_141439  le Transformateur TSF est d’époque (1960) il  y est vrai qu’il n’est pas de première beauté ,mais bon il fonctionne c’est tout ce qu’on lui demande .

Alimentation 5V 22V 2A

Je vous propose cette alimentation qui je pense vous rendra
Plein de service tout le long de vos essais électroniques.

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Le plus difficile dans cette épreuve et de fabriquer la gravure du circuit
Imprimé, une fois celle _ci faite le plus gros du travail est  fait.

2011-11-10_15-32-44

Le typon est d’une longueur de 14,1 cm et 10,6 cm de largeur

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J’ai trouvé cette alimentation sur « Electronique et loisirs magazine deuxiéme niveau »

Pour info, il faut savoir que le transistor de puissance TR2 « NPN TIP 33 »
Chauffe et qu’il devra être fixé sur un radiateur de refroidissement.
Il vous faudra aussi prévoir un coffret pour l’assemblage final.
Liste de quelques commerçants sur le web :
* http://www.gotronic.fr/
* http://www.selectronic.fr/
* http://www.electronique-diffusion.fr/
Je reste bien sur à votre disposition pour tous renseignements..

LA TELEGRAPHIE

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      F6KSS/F8DFO

QU’EST CE QUE LA TELEGRAPHIE ?

Le mot « télégraphie » désigne en fait plusieurs modes de transmission. Le premier qui nous vient à l’esprit est bien entendu le Morse ou la CW. C’est essentiellement sur ce mode que nous axerons dans cet article . Parmi les autres modes télégraphiques, il y a aussi  le télétype (RTTY).

UN PEU D’HISTOIRE

Nul ne peut parler de CW sans rappeler le nom de son pionnier : Samuel Finley Breese Morse ; un américain. Né le 27 avril 1791 et décédé en 1872, Samuel F.B. Morse, peintre de profes­sion, s’adonnait à l’expérimentation chimique et électrique pendant ses heures de loisirs. C’est lors d’un voyage en bateau entre les Etats-Unis et l’Angleterre, en 1832, qu’il eût la pre­mière idée de transmettre des signaux télégraphiques par radio. Cinq ans plus tard, en 1837, après de nombreux déboires avec l’administration américai­ne, il mit véritablement au point son procédé et déposa un premier brevet. Finalement, le 24 mai 1843, une ligne filaire de 71 km de long permit à un message codé d’être reçu à Baltimore par l’assistant de Morse, Alfred Vail. Plus tard, on mettait au point les pre­mières machines à Morse avant de voir les signaux transmis par radio. La plus célèbre anecdote que l’on connaisse à ce jour, est certainement le premier SOS de l’histoire, celui du nau­frage du Titanic, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912. Le signal de détresse SOS (qui jusqu’à une époque était »CQD »), avait et a toujours pour signi­fication : « Save Our Soûls » ou, en fran­çais : « Sauvez nos âmes ».

LE CODE MORSE

mr morse023

Samuel F.B. Morse était non seulement le concepteur de la première ligne télé­graphique efficace, mais aussi l’inventeur du code qui porte son nom. Au départ, le code Morse était bien plus compliqué que celui que nous connais­sons actuellement. En plus de points et de traits, on incluait dans certaines lettres des espaces d’une certaine durée, faisant partie intégrante du caractère. Par exemple, la lettre « C » (trait point trait point), était composée de la manière suivante : trait trait espace point. Le code que nous connaissons actuelle­ment et qui est utilisé dans le monde entier de la même façon, a été officiellement adopté en 1925 lors de la création de l’Union Internationale des Télécommunications, une division de l’ONU.

UN PEU DE TECHNIQUE

CW est l’abréviation de Continuous Wave (encore appelé Carrier Wave). En français, ce terme a pour signification « Onde Continue » ou « Onde Porteuse ». Il s’agit d’un signal constitué d’une simple porteuse non modulée que l’on découpe en points et en traits, au ryth­me musical du code Morse. Côté réception, le son très caractéris­tique de la CW est en fait produit par le récepteur lui même, qui ne fait que rajouter une modulation à cette porteuse. On utilise un BFO ou Beat Frequency Oscillator pour restituer la modulation manquante. Ce BFO mélange le signal de la Fréquence Intermédiaire au signal d’un autre oscillateur afin d’obtenir un signal audible. En supposant que l’on veuille un signal BF de 800 Hz (ce qui est confortable en CW), si nous avons une FI à 455 kHz, le BFO sera alors réglé sur 455.8 kHz (ou sur 454,2 kHz) pour obtenir une différence, par addi­tion ou soustraction, de 800 Hz.

DANS LA PRATIQUE

II existe diverses façons de transmettre et de recevoir la télégraphie. On peut la transmettre automatique­ment ou manuellement. Pour la transmission manuelle, les seuls outils nécessaires sont un manipulateur (dont nous décrivons les principaux types plus loin) et une bonne paire d’oreilles. En matière de transmissions automatiques, on utilise le plus souvent un ordinateur associé à une interface.Contrairement à ce que l’on entend autour de soi, la télégraphie, et en parti­culier le Morse, est loin d’être un mode inutilisé de nos jours. Il suffit de scruter les bandes décamétriques à l’aide d’un récepteur pour s’en apercevoir. Ainsi, des milliers de messages télégraphiques parcourent le monde, que ce soit sur les bandes maritimes, militaires ou ama­teurs.La télégraphie permet de faire passer un message même dans les conditions de bande les plus difficiles. Par exemple, en l’absence de propagation, lorsque la phonie ne « passe plus », il reste encore possible d’entendre un signal CW, si faible qu’il puisse être. En matière d’émetteurs, des circuits très simples permettent de générer et d’émettre du Morse. Lorsque de faibles puissances sont mises en jeu, la CW remplace efficacement la phonie. Tant d’argu­ments qui font que la CW est ce qu’elle est aujourd’hui, un mode comme les autres, et de loin le plus efficace dans des conditions extrêmes. Chez les radioamateurs en particulier, la CW attire encore une quantité impor­tante d’individus sur les bandes déca­métriques (et parfois au-dessus), notamment pendant les concours.

LES MANIPULATEURS

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Du plus simple au plus compliqué, les manipulateurs Morse sont parfois des chefs-d’oeuvre de la mécanique de pré­cision, et font la joie des collection­neurs.

On en trouve de toutes les formes, aucun ne ressemblant à l’autre. Les opérateurs ont eux aussi leurs préfé­rences quant au choix des manipula­teurs. Le manipulateur le plus connu est cer­tainement le manipulateur droit à simple contact. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais si on vous dit le mot « pioche », il est inutile de donner plus de précisions.

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Ensuite, il y a les « vibro » qui s’utilisent horizontalement. Les traits sont faits manuellement et les points sont générés à l’aide d’une barre mobile, d’un ressort et d’un contrepoids réglable. On se trouve là dans le domaine des manipu­lateurs semi-automatiques. Après, on passe aux manipulateurs élec­troniques avec les manipulateurs à double contact simple clé, comme pour le « vibro », à la différence que les points et les traits sont générés par un circuit électronique appelé « keyer ». Le mani­pulateur devient alors un simple contacteur ; les points d’un côté, les traits de l’autre. Le keyer étant électronique, il devient possible de régler la vitesse, la durée des espaces entre les signes et parfois même d’enregistrer des textes dans une ou plusieurs mémoires. Ce genre de dispositif est plutôt pratique lors d’un contest…

Après les doubles contacts à simple clé, passons aux doubles contacts à double clé. Là, les choses se compliquent un peu. Mais au fait, quel est l’intérêt d’avoir deux clés ?La réponse est toute simple. Les points sont générés à l’aide d’une clé, généra­lement celle de gauche, tandis que la clé de droite sert à générer des traits. Jusque-là, on ne voit toujours pas l’inté­rêt d’avoir deux clés. Il y a dans l’alphabet plusieurs caractères dits « composés » qui sont constitués de points suivis de traits et vice versa. Si l’on appuie sur la clé de gauche, le keyer débite une série de points. Si l’on appuie sur la clé de droite, le keyer débite une série de traits. Et lors­qu’on serre les deux clés en même temps, le keyer génère une série de points et de traits les uns après les autres (_._._._). Cela permet de réduire considérablement le nombre de mouvements. Ce système se nomme plus communément « lambic », un mot d’origine grecque qui est synonyme de « double » ou « composé ». Il y a quelques années, un amateur bri­tannique avait conçu un keyer « triam-bic » qui permettait, à l’aide d’une troisième clé, de générer les double points ! Le système est malheureuse­ment resté à l’état expérimental car trop compliqué à mettre en oeuvre et demandant autant de souplesse dans les doigts qu’un pianiste professionnel.

Bref, nous avons fait le tour   des   différents types de manipulateurs existants (en dehors de l’ordinateur) et nous pouvons donc conclu­re sur ce point. Les   « mécaniques » permettent de trans­mettre à des vitesses honorables,      les « électroniques »   à des  vitesses plus élevées ; à chaque manipulateur son utilisation.

L’ERE DE L’INFORMATIQUE

La CW peut aussi se pratiquer à l’aide d’un ordinateur et d’une interface en conséquence. Bien que les puristes n’apprécient guère ce type de transmis­sion (certains voudraient l’interdire…), la transmission télégraphique automa­tique permet de transmettre le Morse à de très grandes vitesses et de le décoder sans se fatiguer. Le seul défaut avec ce système : si l’on essaye de décoder un signal émis manuellement (avec tous les « défauts » qu’il peut comporter), l’ordi­nateur ne pourra décoder correctement que si le signal est émis uniformément, sans changements de vitesse et sans trop de QRM. C’est bien pour cela que l’on a classifié les différents modes télégraphiques (A1A, A1B…), certains étant « pour réception auditive », d’autres « pour réception automatique ». Les ordi­nateurs ne sont compatibles qu’entre eux !

APPRENDRE LE MORSE

Le Morse est facile à apprendre malgré ce que l’on peut entendre dire à ce sujet. Une fois que vous l’aurez appris, et que vous saurez décoder une transmission à une vitesse de l’ordre de 10 mots à la minute, vous pourrez alors vous aventu­rer sans aucune difficulté sur les bandes marines ou amateurs. Si le radioamateurisme vous intéresse tout particulière­ment, vous pourrez opter pour le passage d’un examen de radiotélé­graphiste et ainsi avoir accès aux bandes décamétriques.

La première étape consiste à apprendre le code Morse par cœur,  Inutile d’apprendre des points et des traits, mieux vaut « chanter » le code sous for­me de « di » et de « dah ». Ensuite, après avoir appris le code par coeur, et pas avant de le connaître sur le bout des doigts, on peut passer à la lec­ture au son. Pour ce faire, il existe plu­sieurs solutions. Il y a les cassettes, les « professeurs de Morse », les cours sur l’air, les cours au sein d’un radio club et l’ordinateur avec son logiciel adapté (UFT, proffMorse et d’autres…). Lorsque vous aurez passé une licence, rien ne vous empêche d’aller encore plus vite, ne serait-ce que pour vous mettre au point pour un contest où le trafic se déroule entre 20 et 40 mots à la minute (un mot est égal à 5 lettres).

EXEMPLES DE QSO

Lorsque vous tenterez de décoder le Morse, à l’oreille ou à l’aide d’une machine, vous trouverez certainement quelques dif­ficultés, au début, à comprendre le contenu de certains mes­sages. Codes, abréviations, caractères spéciaux, sont autant d’éléments qui rendront un message incompréhensible. Sur les bandes marines, la plupart des radiotélégrammes sont en langa­ge clair. Certaines ambassades utilisent un langage codé. Les radioamateurs utilisent de nombreuses abréviations. Voici quelques exemples :

1. QSO TYPE

CQ CQ CQ DE F6KSS F6KSS F6KSS + K

–  Appel général de F6KSS fin de message (+) invitation à
transmettre (K).

F6KSS F6KSS  DE F8DFO F8DFO F8DFO + KN

– F8DFO répond à F6KSS. KN signifie que F8DFO ne souhai­
te converser qu’avec F6KSS

F8DFO DE F6KSS R R R GM TNX FER UR CALL =

UR RSTIS 599 5NN 5NN =

NAME IS JAMES JAMES JAMES  ES QTH  IS ISBERGUES ISBERGUES=

SO HW CPY ?F8DFO DE F6KSS + KN

–  Reçu, bonjour, merci d’avoir répondu à mon appel. Votre
report est 599. Mon prénom est JAMES et mon lieu d’émission est
ISBERGUES. Comment me recevez-vous ?

F6KSS DE F8DFO  R R R OK MARK TNX FER FB RPRT =

UR RST IS 599 5NN 5NN ALSO =

MY NAME IS ROD ROD ROD ES QTH IS NR LILLE

LILLE =

MY RIG IS YAESU FT897  PWR 50 WATTS ES ANT GP =

WX RAIN RAIN VY BAD WX HI =

F6KSS DE F8DFO + KN

–  Reçu. MercI JAMES pour le bon report, votre report est 599 aus­si.
Mon prénom est ROD et mon lieu d’émission près de LILLE.
Mon Transceiver est un FT-897, sa puissance est de 50 Watts et
l’antenne est une GP verticale. Quant au WX, il pleut, le temps
est très mauvais (rire).

F8DFO DE F6KSS R R R OK ROD  MNY TNX FER FB

RPRT =

MY RIG IS FT857D  PWR 40 WATTS ES ANT DP =

WX IS SUNNY ES TEMP FB =

MNY TNX FER FB QSO DR ROD, PSE UR QSL VIA

BURO, MY QSL SURE =

HPE CUAGN VY 73 GL ES DX =

F8DFO  DE F6KSS VA VA

– Reçu, OK ROD , merci pour le bon report. Mon Transceiver est
un FT857D, la puissance est de 40 Watts et l’antenne est un
dipôle. Il fait soleil est la température est bonne. Merci pour ce
bon QSO, s’il vous plaît votre carte QSL via le bureau, je vous
envoie la mienne sûre. J’espère vous rencontrer à nouveau, 73,
bonne chance et bon DX. Fin de transmission.

F6KSS DE F8DFO   R R R MNY TNX DR MARK FER

FINE QSO =

MY QSL SURE VIA BURO ALSO =

VY 73 ES HPE CUAGN F6KSS  DE F8DFO VA

– Reçu, merci beaucoup pour ce bon contact. Ma QSL sûre via
le bureau aussi. 73 j’espère vous rencontrer à nouveau, fin de
transmission.

2. QSO contest

TEST F1XXX EST

Appel contest de F1XXX

 DE  F6KSS

F6KSS répond à F1XXX

F6KSS  TNX CALL RST 5NNTTA 599001 QSL ? BK

-F6KSS merci d’avoir répondu, votre report est 599001 reçu ?
Break.

BK R R R TNX RST 5NNTT3 599003 73 GL BK

Break reçu merci votre report est 599003 73 et bonne chance
break.

73 GL TEST F1XXX TEST

73  et bonne chance . Appel contest de F1XXX

cw5006 (1)

source: Mark A.kentell     dans Ondes Courtes Magazine  de mai 1994.

Radioamateurs-France2

LE DECIBEL

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L’amplification ou l’atténuation seront exprimées en bels en prenant le logarithme du rapport des puissances. On voit sur le tableau que le loga­rithme de 100 est 2, ce qui veut dire qu’un rapport de puissance de 100 représente une amplification de 2 bels et plus couramment de 20 décibels (20 db).

L’avantage de cette notation est qu’il est très facile de résoudre les problèmes d’amplification ou d’atténuation par une simple addition ou soustraction.

Si nous faisons suivre un amplificateur donnant 10 db d’un autre ampli donnant 15 db par l’intermédiaire d’un système ayant une atténuation de 2 db, l’amplification résultante sera : 10 — 2 + 15 = 23 db.

N.B. On peut aussi exprimer en db un rapport de tensions ou d’intensités, mesurées sur

Lorsqu’on a besoin d’évaluer l’atténuation ou l’amplification d’un système, on peut le faire en comparant la puissance recueillie à la sortie, à celle fournie à l’entrée. Soit P1 la puissance d’entrée, P2 celle de sortie. Le rapport des puissances sera P2/P1. Si ce rapport est plus grand que 1, il y a amplification ; s’il est plus petit que 1, il y a atténuation.

Prenons le cas d’une ligne de transmission. On lui fournit à l’entrée une puissance de 2 watts. Supposons qu’on recueille à la sortie une puissance de 1 watt, le rapport des puissances sera 1/2. L’atténuation est de 1/2 ou 0,5.

On trouve la puissance de sortie en multipliant la puissance d’entrée par ce rapport 0,5 caractérise notre ligne : 2 W X 0,5 = 1 W.

Si une puissance de 0,2 watt est fournie à un ampli qui donne à la sortie une puissance de 10 watts, le rapport des puissances est 10/0,2 = 50. Le signal est amplifié 50 fois.

On, peut donc se baser sur des rapports de ‘puissance pour évaluer une atténuation ou une amplification.

Cependant on préfère utiliser une autre unité, le bel, et surtout son sous-multiple, le décibel (1/10 de bel), écrit « db » :

L’impression que fournit une certaine puissance sur nos sens, n’est pas proportionnelle à cette puissance. Dans une salle un haut-parleur donne une certaine intensité sonore ; nous ajoutons un deuxième haut-parleur fournissant lui aussi la même puissance, de sorte que la puissance se trouve doublée. L’impression ressentie ne sera pas double, mais d’une valeur à peine supérieure à la première. On constate que nos sens sont sensibles proportionnellement non au rapport des puissances, mais au logarithme de ce rapport, ce qui donne un nombre bien moins important.

Sans entrer dans l’étude des logarithmes, on peut examiner la table suivante :

LOG DE  dB
1 0
10 1
100 2
1000 3
10000 4
1000000 5

des impédances égales. La formule pour un rapport de puissance est 10 log P2/P1 ; pour un rapport de tensions ou d’intensités, elle devient 20 log U2/U1.

Bien remarquer que les bels ou décibels ne représentent pas une valeur absolue comme les volts, les ampères, les watts. Ils expriment seulement un rapport et ne donnent par eux-mêmes aucune indication sur la puissance réelle si l’on ne précise pas la puissance d’entrée.

Quelques valeurs :

Rapport de puissance  dB
1,99 3
3,98 6
10 10
100 20
199,6 23
1000 30

pour info  Alexander Graham Bell

bonne lecture 

73 

F6KSS

source L Sigrand F2XS

Quicksilver Radio

Je vous présente  pour info ce site  sympathique à consulter .

bonne lecture

73 F6KSS

QSR LOGO color 2.5 in 72 dpi

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John Bee, N1GNV

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