Dictionnaire Rétro de la Radio « G »

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GALENE. — Sulfure naturel de plomb. Ce minerai assez répandu se trouve en de nombreux endroits en France.

Il existe la galène naturelle et la galène artificielle. Ce cristal de galène possède la cu­rieuse propriété de redresser le courant. Lorsque celui-ci passe dans un sens, la galène se comporte comme un bon conducteur alors que, dans le sens opposé on peut le considérer comme mauvais con­ducteur. On obtient alors un cou­rant dont une alternance a une pré­dominance très nette sur l’autre. L’action de chacune des alternances complète, s’ajoute, et tout se passe conume si le circuit n’était parcouru que par un courant unilatéral. Le poste dit « à galène » n’utilise aucune source locale et son fonc­tionnement est dû à la faible éner­gie recueillie du poste émetteur par l’antenne de réception. C’est pour­quoi de tels récepteurs ne per­mettent que le fonctionnement d’un casque à moins que l’on ne fasse appel à un amplificateur. Mais alors, comme on se trouve devoir utiliser tous les dispositifs d’alimen­tation, utiles, aucune raison ne mi­lite plus en faveur de la galène comme détecteur et c’est un tube qui joue ce rôle. / Le poste à galène est fort intéres­sant partout où il est impossible d’avoir une source (secteur, piles ou accus) et chaque fois qu’il est appelé à fonctionner en un endroit où se trouvent réunies plusieurs personnes et dont une seule veut entendre, sans troubler les autres (hôpitaux, cliniques, etc.). Le poste à galène est beaucoup plus sensible qu’on ne le croit générale­ment, mais il faut disposer d’une antenne longue, bien isolée et bien dégagée.

GALVANOMETRE. — Instrument de mesures destiné à mesurer le pas­sage d’un courant dans un circuit. On peut employer ce mot pour dési­gner indifféremment un voltmètre, ampèremètre, etc..

GAMMES. — Abréviation de « gam­mes d’ondes » Celles-ci étaient com­prises depuis longtemps entre : 16 et 50 mètres (ondes courtes). 190 et 550 mètres (petites ondes). 800 et 2.000 mètres (grandes ondes). La récente décision internationale ayant tout modifié dans le but d’ob­tenir deux seules gammes toutes ces appellations sont modifiables selon les circonstances.

GENERATEUR ELECTRIQUE. — Machine qui transforme une éner­gie de forme quelconque en énergie électrique.

  1. — Abréviation de Grandes Ondes.’ Comme pour les OTC, OC. et PO. il est difficile de situer très exacte­ment les ondes que l’on peut com­prendre dans cette appellation qui est essentiellement variable.

GONIOMETRE (Voir Radiogoniomètre).

GRAPHIQUE. — Dessin qui, à l’aide de lignes courbes ou droites, montre la relation entre deux quantités variables.

L’exemple schématisé ici montre que, pour 60 volts (de plaque par exemple s’il s’agit de la courbe ca­ractéristique d’une lampe) on obtient 10 milliampères à la Plaque.

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Pour 210 volts, on obtient 20 millis et, pour 250 volts, on a plus de 30 millis.

Si l’on continuait à augmenter le nombre de volts plaque, l’intensité de ce circuit plaque, en millis, n’aug­menterait plus. C’est ce que l’on appelle le « point de saturation ». BRILLE. — L’une des électrodes d’une lampe.

Grille de commande : Celle qui cons­titue le circuit d’entrée et qui re­cueille les courants appliqués à la lampe.

Grille-Ecran : Ecran en forme de grille servant, entre autres, à annu­ler la capacité Grille-Plaque de la lampe.

Grille de suppression : Grille portée à un potentiel négatif et disposée près de la Plaque. Lorsque cette dernière, par son élévation de tem­pérature due au bombardement électronique (v. Lampe) s’échauffe, elle émet des électrons négatifs et fonctionne un peu comme une Ca­thode. Pour éviter ce que l’on appelle « émission secondaire » on dispose cette grille dite « de sup­pression » qui, étant négative, re­pousse le3 électrons négatifs (donc de même nom) émis par la plaque.

Grille en l’air : Se dit de toute grille qui n’est pas reliée, par le circuit dans lequel elle est inter­calée, à sa cathode (Cathode pour les lampes à chauffage indirect ou Filament pour les lampes à chauf­fage direct).

Grille flottante :  Se dit d’une grille de contrôle isolée et qui n’est pas connectée. Ce sont ces lampes dont on se sert pour provoquer, par l’approche de la main, un effet de capacité supplémentaire qui déclen­che le fonctionnement de la lampe et de l’ampli qu’elle commande. (Usages publicitaires dans la plu­part des cas.)

GROUPE CONVERTISSEUR. — Se compose d’un ensemble : moteur à essence-dynamo. C’est un ensemble qui permet de transformer l’énergie chimique (essence) en énergie élec­trique. , dynamo-alternateur : transforme le courant continu en alternatif; alternateur-dynamo : transforme le courant alternatif en continu. Dans ces deux derniers cas, c’est le mlême appareil réversible qui est utilisé.

transformateur à vibreur mécani­que : fonctionne sur une batterie d’accus (de voiture généralement) et donne du courant alternatif susceptible d’alimenter n’importe luei poste récepteur fonctionnant normalement sur ce courant.

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source : dictionnaire de la radio By GEO Mousseron

Dictionnaire Rétro de la Radio « E »

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ECOUTEUR. — Dispositif de repro­duction des sons branché après un récepteur radiophonique. Ce systè­me comporte un électro-aimant et une membrane vibrante. L’écouteur reçoit la modulation sous forme électrique. Celle-ci est transformée en modulation magnétique de même forme par l’électro-aimant, lequel produit une suite d’attractions que reproduit fidèlement la membrane vibrante. Cette dernière est alors modulée mécaniquement et, par l’air ambiant communique les sons à no­tre oreille.

Deux écouteurs leliés par un serre-tête s’appelle un « casque ». On dit aussi, en parlant de l’écouteur : le téléphone. Cette expression est exacte puisque, à la résistance ohmique près, c’est un écouteur identique à celui de nos téléphones privés ou de ville.

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ECRAN. — Ecran ou Grille-Ecran : l’une des électrodes de certaines lampes ayant pour but de supprimer l’effet de capacité produit par la proximité de la grille de commande et de la Plaque. Pour annuler une capacité, on place une troisième armature au potentiel du sol (Fig. A). On ne pourrait agir ainsi avec un écran de lampe, qui, intercalé sur le chemin des électrons négatifs venant de la cathode, re­pousserait ceux-ci. Tout au contraire, il faut que l’écran soit porté à un potentiel positif pour accélérer le débit électronique. En procédant comme l’indique la Fig. B, on résoud simplement le problème en mettant l’écran à la terre, mais à travers une source et dans un sens tel que l’écran soit positif.

Ecran magnétique : surface métalli­que disposée entre deux accessoires dont l’un produit un champ magné­tique, et ceci afin d’éviter les effets de son champ sur le second.

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EFFET EDISON. — On appelle ainsi la constatation faite par Edison du phénomène suivant : Si l’on prend une lampe d’éclairage dans laquelle on a introduit une pe­tite surface métallique, disposée dans un circuit où se trouvent éga­lement : une source S et un galva­nomètre G, on constate le passage d’un courant. Pourtant, en exami­nant le schéma on voit nettement une solution de continuité entre F et P, cet intervalle devait être isolant. Il l’est effectivement si le filament n’est pas porté à l’incandes­cence. Dès qu’il est chaud (et ceci est vrai pour tous les corps), il se dégage des particules de matières appelées « électrons » de polarité négative. Comme on a eu soin de porter la plaque P à un potentiel positif en la réunissant au + de la source S, les électrons, au lieu de s’échapper dans tous les sens, viennent bombarder la Plaque. L’en­semble de ces électrons crée un che­min conducteur de l’électricité et le courant passe de P à F, cependant que les électrons lui servent de sup­port, se dirigent de F à P.

La constatation de ce phénomène fut le point de départ de la lampe de T. S. F., qui devint alors un relais non seulement très sensible, mais d’inertie négligeable dont on contrôle le fonctionnement en inver­sant, par exemple, la polarité de la source S. Si la Plaque P est reliée au « moins » les électrons sont alors repoussés et l’espace conducteur est supprimé.

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EFFET DE LARSEN. — Bourdonne­ment intense qui s’observe surtout dans les récepteurs comportant un grand nombre d’étages d’amplifica­teurs basse fréquence et qui est dû à des vibrations mécaniques de la grille des lampes de ces étages.

EFFET PELLICULAIRE ou EFFET de PEAU. — Les courants alterna­tifs de haute fréquence ont tendance à n’être véhiculés que sur la surface extérieure d’un conducteur. C’est ce que l’on appelle l’effet pelliculaire. Plus grande est la fréquence, moins le centre du conducteur est utilisé par le courant, d’où augmentation de la résistance ohmique. On donne souvent à ce phénomène le nom de « Skin effect ».Si l’on établit un courant dans le bobinage, le noyau se comporte com­me un aimant, c’est-à-dire qu’il est susceptible d’attirer les corps ma­gnétiques. Cet effet cesse lorsque le courant est interrompu. L’électro-aimant trouve son applica­tion dans les sonneries,

ELECTRICITE. — Les théories mo­dernes admettent que l’électricité est un pénomène produit par le dé­placement des électrons dans un cir­cuit. On peut obtenir ainsi des champs magnétiques électriques, ca­lorifiques, etc..On peut résumer en disant que l’élec­tricité est une des manifestations de l’énergie.

ELECTRO-AIMANT. Appareil se composant d’un noyau de fer doux autour duquel est bobinée une cer­taine quantité de spires de fil con­ducteur isolé.

si l’on établit un courant dans le bobinage ,le noyau se comporte comme un aimant , c’est à dire qu’il est susceptible d&ttirer les corps magnétiques . C et effet  cesse lorsque le courant est interompu .L’eléctro-aimant  trouve  son application dans les sonneries ,les relais, les écouteurs téléphoniques, les haut-parleurs, etc..

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ELECTRODYNAMIQUE. — Au sens exact du mot : forces exercées par un courant sur un autre. Dans l’usage courant, on dit « un électrodynamique » pour parler d’un haut-parleur électrodynamique (voir ce mot) où l’on voit qu’il s’agit bien de « forces exercées par un courant sur un autre ».

ELECTRON. C’est la plus petite particule connue de la matière. Plus petite que l’atome considéré jusqu’à la fin du siècle dernier comjme la plus petite. L’électron est de pola­rité négative. Comme, en électricité, deux pôles de même nom se repous­sent et de noms opposés s’attirent, cela explique l’effet Edison (voir ces mots).

EMISSION. — Action d’engendrer des ondes hertziennes non modulées (ra-dio-télégraphie) ou modulées (radio­téléphonie).

Emission électronique : Dégagement, des électrons du filament ou de la cathode d’une lampe. Emission secondaire : Dégagement d’électrons par la plaque d’une lam­pe portée à une température assez élevée par suite d’un bombardement d’électrons trop intense.

ENTRETENUESe dit d’une onde qui reçoit à cnaque instant l’énergie nécessaire pour que son amplitude reste constante.

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ETAGE. — De façon plus complète « étage d’amplification » désigne la lampe et ses accessoires de liaison.

ETHER. — Milieu hypothétique et im­pondérable que l’on admet occuper l’univers, tant dans les matières d’apparence les plus ténues que dans les espaces interplanétaires. Ce mi­lieu élastique sert de support ou vé­hicule aux oscillations hertziennes qui sont à la base de la radiotélé­graphie et radiotéléphonie. Leur vitesse de propagation, dans ce milieu est de 300.000 kilomètres à la seconde.

EVANOUISSEMENT. — Phénomène qui se constate sur des émissions lointaines et fonctionnant à fréquen­ces élevées. Le récepteur étant ac­cordé sur un émetteur, l’audititon disparaît progressivement, revient pendant quelques secondes, parfois plus longtemps, et disparaît à nou­veau. Comme l’origine de ce phénomène n’est pas absolument connu d’une part et que, d’autre part, les suppo­sitions faites à ce sujet, mettent en cause une couche ionisée dite de Heaviside, située à plusieurs dizai­nes de kilomètres du sol, on ne peut songer à s’attaquer à la source. Partant du principe que si l’on dis­pose d’un apareil à grande réserve de puissance, on peut compenser la disparition en agissant sur le po­tentiomètre ou tout autre système de renforcement, on fait agir le poste même sur un dispositif auto­matique de ce genre. On a alors un poste à régulation automatique qui atténue sa propre sensibilité quand les signaux sont forts et l’augmente lorsqu’ils deviennent faibles. Ce sys­tème s’appelle un dispositif anti ou contre-évanouissement.

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Dictionnaire de la Radio D « RETRO »

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DECHARGE. — Opération inverse de la charge (voir ce mot).

DECIBEL. — L’oreille humaine mesu­rant l’intensité du son d’après une échelle logarithmique, on a été amené à employer une unité de sen­sibilité qui soit reliée aux constan­tes électriques par une équation lo­garithmique. C’est le Décibel qui se définit par la relation :Décibel (Db) gain ou perte = 10 log 10( Watts de sortie / watts d’entrée)

Pour simplifier la comparaison des différentes m/esures on a fixé le zéro à 6 milliwatts (0 watt, 006). En con­séquence, toute puissance supérieure à cette valeur est marquée du si­gne + et toute puissance inférieure, marquée du signe

DEMULTIPLICATEUR

 Dispositif dont sont munies presque toutes les commandes des condensateurs va­riables afin d’obtenir une plus gran+ de précision dans le réglage. Ce dernier est d’autant plus pointu :

1° Que la fréquence sur laquelle n s’accorde, est élevée ;

2° Que l’émetteur est faible ou éloi­gné ;

3° Que le poste est sélectif.

DENSIMETRE. — Appareil destiné à mesurer la densité d’un liquide. En électricité et radio, on n’utilise que le densimètre pour acide sulfurique, sa densité étant le seul moyen pré­cis de contrôler l’état de charge d’un accu. Le voltmètre n’est d’au-.

cune utilité pour cette vérification, car il indique seulement la tension du moment. Le densimètre permet de voir « ce qu’il reste » encore com­me charge disponible.

DEPHASEUSE. — Se dit d’une lam­pe chargée de déphaser (ne plus mettre en phase) et que l’on place toujours devant un amplificateur BP équilibré utilisant des résistances et condensateurs de liaison entre éta­ges.

Lorsque ce sont des transformateurs utilisés comme liaison, cette lampe est inutile, car une tension positive apparaît sur la grille d’entréo d’une des deux lampes de l’étage BF alors qu’une tension négative apparaît sur la grille d’entrée de la seconde. Le déphasage existe déjà au préalable. L’absence de transformateurs (liai­son par résistances et condensateurs par conséquent) supprime ce dépha­sage qu’il faut produire artificielle­ment par une lampe jouant unique­ment ce rôle. (Voir amplification BP équilibrée.)

DERIVATION (Voir Parallèle)

DESCENTE D’ANTENNE (Voir An­tenne) .

DETECTEUR. — Système ou ensem­ble de systèmes opérant la détection (voir ce mot). Le premier détecteur fut le cohéreur de Branly. Vinrent ensuite le détrcteur magnétique de Marconi, l’électrolytique Férié, tous abandonnés maintenant. Le détecteur sec qui subsiste encore et donne d’ailleurs de très bon résultats lorsqu’il est utilisé dans les con­ditions requises est le Détecteur à cristal de galène.

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Un poste récepteur utilisant cette détection ne nécessite aucune source de courant et son fonctionnement est assuré par la très faible énergie recueillie par l’antenne. Le premier défaut de ce détecteur est son ins­tabilité qui oblige l’opérateur à re­chercher continuellement le point sensible. On peut utiliser ce détec­teur conjointement avec les lampes, mais alors son emploi devient inu­tile puisque la lamipe peut assurer cette même fonction par un monta­ge spécial.

Aujourd’hui la détection est exclu­sivement assurée par une lampe. Le cristal de galène est encore employé chaque fois que l’écoute au casque suffit et qu’il n’y a pas d’amplifica­tion à envisager.

DETECTION. — Action de détecter. Rendre audible ou de basse fréquen­ce, des courants inaudibles de haute fréquence.

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Un récepteur peut ne comporter qu’un détecteur (poste à galène ou Détectrice avec ou sans réaction). H peut aussi être précédé seulement d’étages HF, dans le but d’augmen­ter sa sensibilité ou suivi d’étages RF pour accroître sa puissance. Un récepteur moderne comporte l’am­plification HF et BF dans le but d’obtenir à la fois sensibilité et puis­sance. On peut avoir, selon les cas :

HF -f Détect. + BF

HF +Détect. + BF + BF

HF + HF + Détect. + BF etc..

On voit que, de toute manière, la Dé­tection est le circuit indispensable sans lequel aucune écoute ne peut être envisagée.Il existe différentes sortes de détec­tion par lampe : Détection par la. Grille, par la Plaque, Détection li­néaire par Diode, Détection de puis­sance, Détection dite Sylvania, Silvertone (schéma ci-dessous), etc.

DIELECTRIQUE. — Isolant placé en­tre les armatures ou électrodes d’un condensateur fixe, ajustable ou va­riable.

Terme utilisé souvent à la place du mot « isolant ».

DIFFERENCE DE POTENTIEL.

Différence qui existe entre deux points placés électriquement à un potentiel différent. Elle s’exprime en volts. Pour trouver une diff. de pot. de 1 volt, il faut qu’une force fasse passer un courant de 1 ampère dans un circuit d’une résistance égale à 1 Ohm.

DIODE. — Lampe à deux électrodes : Filament-Plaque pour une lampe à chauffage direct et Cathode-Plaque pour une lampe à chauffage indirect. Ce genre de tube convient parfaite­ment pour un redressement idéal du courant. Elle permet la Détection linéaire et s’emploie beaucoup dans les postes modernes. Une valve mo­noplaque est également une diode. La lampe diode, utilisée en détec­trice ne permet aucune amplifica­tion de par son propre rôle. Aussi existe-t-il des diodes-triodes, diodes-pentodes, qui ne sont pas autre chose que des lamtpes doubles.

DISTORSION. — Déformation de la musique ou de la parole due, la plu­part du temps, à une amplification exagérée, à une mauvaise polarisa­tion des lampes du poste ou à un défaut dés transformateurs ou du haut-parleur.

DIVISEUR DE TENSION. — On ap­pelle ainsi une résistance variable ou ajustable (Potentiomètre ou ré­sistance à collier), mise en parallèle sur une source. Selon la position du ou des curseurs mobiles, on pourra prendre une tension quelconque, comprise entre zéro et le maximum de la source.

DOUBLET. — Nom donné à un type d’antenne antiparasites de réception comportant deux brins de 9 à 10 mè­tres, placés bout à bout, mais isolés l’un de l’autre. Deux brins de des­cente torsadés se connectent l’un à. la borne « antenne » du poste, l’au­tre à la borne « terre ». L’effet anti­parasites de cette antenne se fait surtout sentir sur ondes courtes.

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DOUBLE-TRIODE. — Deux lampes triodes, incluses dans un seul tube et se présentant comme une lampe uni­que.

DYNAMIQUE. — Littéralement : Par­tie de la mécanique qui s’occupe des relations entre les forces et les mou­vements qu’elles produisent. On appelle « caractéristiques dyna­miques d’une lampe », celles qui sont relevées en fonction des résistances et accessoires de liaison intercalés dans les circuits de leurs électrodes. Abbréviation courante de « Haut-parleur électro-dynamique » (Voir Haut-parleur).

DYNE. — C’est la force qui imprime une accélération de 1 cm à 1 gram­me-masse, pendant 1 seconde.

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Dictionnaire de la Radio « C » RETRO

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CABLAGE. — Pose des connexions et des fils reliant les divers organes d’un appareil de T. S .F. Ce terme est synonyme de montage.

CADRAN. — Sorte d’écran dont la forme varie avec la mode d’une part et avec chaque constructeur d’autre part. Dessus, sont marqués les noms des différents émetteurs susceptibles d’être reçus et devant se déplace un repère (aiguille, point lumineux, etc..) actionné avec les condensa­teurs variables en ligne. Lorsque le poste est au point et bien aligné (voir « Alignement ») l’aiguille ou tout autre repère doit coïncider avec la station émettrice reçue. Il est impossible de s’étendre sur cet accessoire dont la forme, la disposi­tion et l’emplacement sur le récep­teur varie chaque saison. D’ail­leurs, en dehors des dispositifs clas­siques, il en existe d’autres très in­génieux qui se différencient totale­ment de ce que l’on voit de façon courante, mais dont le but est évi­demment identique.

CAPACITE. — Peut être considéré comme l’équivalent de « conte­nance ». On l’emploie pour l’accu­mulateur et le condensateur. Ce sont en effet deux « réservoirs » d’élec­tricité qui se différencient du fait que le premier emmagasinage se charge lentement et la restitue se­lon les besoins. Le second se charge de façon pratiquement instantanée et se décharge de même. La capacité d’un accu s’exprime en ampères-heure, cellle du condensateur en Microfarads ou en Centimè­tres. D’une façon tout à fait arbitrai­re on dit aussi très souvent « une ca­pacité » pour désigner un condensa­teur alors, qu’en réalité, le conden­sateur possède une capacité de tant de cm. ou de Mfd.

En ce qui concerne la capacité d’un condensateur, ce n’est pas seulement ce dernier qui peut en posséder une, mais bien des condensateurs para­sites involontaires, (capacité entre Grille et Plaque d’une lampe, entre deux connexions, etc.).

CARACTERISTIQUES. — Ce qui ca­ractérise. On appelle « caractéristi­ques d’une lampe » l’ensemble des données qui la caractérisent (ten­sion de chauffage, tension plaque, tension grille, intensité des mêmes, résistance interne, pente, etc.). C’est en quelque sorte, ce qui constitue sa fiche individuelle et la différencie d’une autre.

Il ne faut pas confondre les carac­téristiques statiques d’une lampe avec ses caractéristiques dynami­ques. Les premières sont celles qui lui sont propres, sans considérer les accessoires de liaison, les caractéris­tiques brutes en somme). Les secon­des sont considérées en fonction des accessoires de liaison indispensables à son montage).

CASQUE (Voir Ecouteur).

CATHODE. — Electrode négative de toute source ou appareil électrique quelconque. Le zinc d’une pile est son électrode négative ou cathode. En radio, on désigne, sous ce nom, l’électrode d’une lampe qui, par proximité du filament ne jouant qu’un seul rôle d’élévateur de tem­pérature est émettrice d’électron à grande inertie calorique. Le filament d’une lampe à chauffage direct (lampe batterie) peut être très logiquement appelé « cathode ». Pourtant ce mot désigne plus cou­ramment l’électrode négative d’une lampe à chauffage indirect (sec­teur)

C.A. V.    (Voir Régulation Automati­que).

CELLULE CUIVRE – OXYDE DE CUIVRE. — Redresseur de courant composé d’un certain nombre de rondelles alternées de cuivre et d’oxyde de cuivre. Cet ensemble ne permet le passage du courant que dans un seul sens. Ce redresseur est appelé couram­ment et improprement, un « cupoxy-de ».

Une cellule cuivre-oxyde de cuivre n’est pas un redresseur parfait en ce sens qu’elle laisse passer, très faiblement il est vrai, une des alter­nances qui devrait être éliminée.

CELLULE PHOTO – ELECTRIQUE. —Relai qui possède la propriété de devenir conducteur lorsqu’il est éclairé. Il traduit donc les variations lumineuses en variations de cou­rant électrique.

La cellule photoélectrique comporte deux électrodes : l’Anode et la Ca­thode.

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CENTIMETRE. — 1° Mesure de lon­gueur ;2° Unité de Capacité (voir Farad). Par abréviation, il s’écrit Cm.  

Début de la TSF  pour info: 1cm = 1,113 pF

CHAMP ELECTRIQUE. — Un con­ducteur électrique exerce autour delui et dans toutes les directions, une force d’attraction ou de répulsion sur les autres corps électrisés. La zone dans laquelle se constate cette attraction s’appelle « le champ élec­trique » ou « champ électrostatique ».

CHAMP MAGNETIQUE. — Espace compris entre les pôles d’un aimant ou électro-aimant, où se manifes­tent les effets électro-magnétiques (attraction de l’aiguille aimantée de la boussole, production de courants induits par coupures rapides des li­gnes de force constituant le champ magnétique, etc.). De tels effets ne sont pas constatés dans le champ électrique.

L’unité de champ magnétique est le Gauss dont la valeur est celle d’un champ qui exerce une force de 1 Dyne sur un pôle placé dans ce champ et ayant une intensité de 1 unité CGS.

CHANGEMENT DE FREQUENCE.

 Opération qui consiste à modi­fier la fréquence reçue. Dans la pra­tique, les changeurs de fréquence dont on se sert davantage en Fran­ce que dans certains pays étran­gers, obéissent au mécanisme sui­vant :

Quelle que soit la longueur d’onde reçue par le circuit d’accord, le circuit oscillateur ou l’hétérodyne (qui n’est pas autre chose qu’un petit émetteur) travaille sur une fréquence, non pas la même, mais voisine de celle qui est reçue. Ainsi quand le circuit d’accord est réglé, par la manœuvre des variables, sur une fréquence incidente de 600.000, le circuit oscillateur est réglé sur 128.000. L’interférence des deux, donne une fréquence de 472.000 sur laquelle sont accordés les transfor­mateurs M.F. qui suivent. Conti­nuons la rotation de nos deux CV. L’augmentation se fait d’une valeur égale pour chacun d’eux, et, quand celui d’accord correspond à une fré­quence de 700.000, celui d’oscillateur correspond à 228.000. La résultante est toujours : 700.000 — 228.000 = 472.000 cycles ou 472 kilocycles, accord permanent des transforma­teurs MF. toujours identique, ce qui permet d’avoir des transfos accordés et non accordables (simplification). De plus on choisit une fréquence qui pré­sente différents avantages: facilité d’amplification, suppression des in­terférences, sélectivité, etc..

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CHANGEUR DE TIMBRE. — Dispo­sitif généralement composé d’un potentiomètre et d’un condensateur fixe ayant pour but de modifier le timbre des émissions en passant à volonté et progressivement du grave à l’aigu.

On l’appelle généralement changeur de tonalité ou tone-contrôle.

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CHANGEUR DE TONALITE (Voir Changeur de Timbre).

CHARGE.  Définition variable selon son emploi.

Définition variable selon son emploi.

Charge d’un accu : opération qui consiste à lui faire emmagasiner du courant électrique. Idem pour un condensateur. Résistance de charge. Résistance que l’on introduit dans un circuit pour en recueillir les effets.

CHARGEUR. — Se dit de tout appa­reil destiné à charger un accu. Si celui-ci est chargé par le courant continu, il suffit de mettre, en sé­rie, une résistance (lampe généra­lement) de valeur appropriée afin que le débit ne dépasse pas le 1/10° de la capacité totale. Aucun char­geur n’est nécessaire en ce cas. Sur l’alternatif, il en est tout au­trement. Le courant ne devant passer que dans un seul sens, il faut un dispositif de redressement qui peut être :

électrolytique (abandonné depuis longtemps) ;

à contact imparfait (cuivre-oxyde de cuivre) ;

à valve, mono ou biplaque; par vibreur mécanique (fonctionne­ment délicat).

CHASSIS.— C’est l’assise métallique qui, percée selon la dimension des accessoires à recevoir, permet d’avoir en un seul bloc tout le ré­cepteur à l’exception parfois, et se­lon les dispositions admises, du haut-parleur que l’on fixe sur l’ébénisterie. Il est évidemment plus pratique de tout avoir sur le châs­sis lui-même que l’on sort alors à volonté de cette ébénisterie après avoir enlevé les boutons de comman­de qui ne tiennent sur leur axe que par une simple vis. Par extension, on dit aussi « un châssis », pour désigner l’assise métallique et tous les accessoires montés, reliés et prêts à fonction­ner. Ce mot s’applique en somme de façon courante au poste sorti de son ébénisterie. On précise parfois en disant « châssis nu », ce qui peut signifier également l’absence de lampes.

CHAUFFAGE. — Action de porter le filament ou la cathode d’une lampe à une température suffisante pour qu’ils émettent des électrons. Dans le premier cas il s’agit du chauffage direct et dans le second cas, du chauffage indirect (voir ces deux expressions).

CHAUFFAGE DIRECT. — Se dit des lampes dont le filament émet di­rectement des électrons.

CHAUFFAGE INDIRECT. — Se dit des lampes dont le chauffage peut être assuré par un courant irrégu­lier (courant alternatif ou puisé de même sens, provenant d’une dyna­mo). Ce sont les deux cas qui se présentent lorsque l’on fait appel au secteur électrique pour alimenter un appareil radiophonique. En ce cas, le filament n’a plus qu’un seul et unique rôle : produire une élévation de température suffi­sante pour la communiquer, par proximité, à une électrode supplé­mentaire chargée d’émettre des électrons négatifs. C’est cette der­nière qui constitue alors l’électrode négative ou Cathode et en prend le nom. Quant au Filament, il ne prend plus aucune part active au fonctionnement de la lampe et tou­tes précautions ont été prises lors de la fabrication, pour qu’il ne puisse en émettre malgré son échauffement.

Le terme « chauffage indirect » s’explique ainsi parfaitement puis­que la Cathode est chauffée indirec­tement par le Filament et non pas en étant intercalée elle-même dans le circuit de chauffage.

CIRCUIT. — Suite de fils et accessoi­res permettant le passage du cou­rant. Un circuit peut être ouvert (le courant ne passe pas) ou fermé (le courant passe). Un circuit oscillant est un circuit qui comporte un bobinage selfique et un condensateur. Il possède ainsi les deux éléments nécessaires (iner­tie et élasticité) qui lui permettent d’entrer en oscillation. Si l’on prend l’image d’un pendule, on voit que la lentille joue le rôle d’inertie et la longueur du système celui d’élasti­cité. En électricité, la self est l’iner­tie et le condensateur l’élasticité électrique requises pour créer la possibilité d’oscillations.

COEFFICIENT. — Nombre placé de­vant une valeur pour la multiplier.

COEFFICIENT D’AMPLDJICATION. — Une des caractéristiques des lam­pes : relation entre le courant de plaque et la tension de grille. Se dit aussi « facteur d’amplification ». Le symbole correspondant est K.

CODE DES COULEURS. — La valeur des résistances fixes américaines se détermine d’après la couleur du corps de la résistance indiquant le premier chiffre de la valeur (à gau­che), la couleur de l’extrémité in­dique le deuxième chiffre et la cou­leur du point ou de la bande cen­trale indique le nombre de zéros qu’il faut ajouter à ces deux chiffres pour obtenir la résistance en ohms. Exemple :Corps blanc (9). Bout noir (0). Point noir (aucun 0) = )Résistance de 90 ohms.

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COLOR CODE (voir Code des Cou­leurs).

COLLECTEUR D’ONDES (voir « An­tenne »).

COMMANDE. — Se dit de tous les axes munis de bouton et sur les­quels sont attelés mécaniquement les différents accessoires variables 

sont attelés mécaniquement les différents accessoires variables (Condensateurs variables, Potentio­mètres, Inverseurs, etc…) Commande unique : désigne le pro­cédé qui consiste à mettre les 2, 3 ou 4 condensateurs variables d’un même récepteur sur un seul axe, ce qui ramène évidemment cet ensem­ble à une seule et unique comman­de. Cette obligation de manœuvrer ainsi chaque circuit de la même va­leur de capacité, oblige à pouvoir ajuster séparément chacun de ces circuits par des moyens indépen­dants. C’est pourquoi chaque con­densateur variable est muni d’un condensateur ajustable en parallèle et certains bobinages qu’ils accor­dent comportent également des ajustables en série ou en parallèle. Ce réglage préalable appelé « aligne­ment » (voir ce mot) étant fait, on peut manœuvrer ensemble les CVl attelés sur le même axe, avec la certitude d’obtenir, pour chaque cir­cuit, la même variation en diminu­tion ou augmentation selon le sens de rotation.

Commande à distance. — Tous dis­positifs qui permettent de manœu­vrer un récepteur à une certaine distance et, particulièrement d’une pièce à une autre. Commande automatique. — L’un des systèmes qui, à la fois, donnent une véritable note de modernisme et sont faciles à réaliser. La comiman-de automatique s’obtient de trois façons essentielles (d’autres peu­vent surgir d’un moment à l’au­tre).

1° Par moteur : Une pression sur un bouton met le moteur électrique en marche et entraîne les CV. en ligne jusqu’au point précis de l’ac­cord de l’émetteur dont le nom est gravé sur le bouton. 2° Par un dispositif mécanique qui permet, par une simple pression sur une touche de faire tourner rapide­ment et presque instantanément, les CV. en ligne jusqu’au point d’accord désiré.

3° Par la manœuvre d’un simple in­verseur qui met en circuit des con­densateurs fixes ou ajustables (par­fois les deux) de manière à obtenir l’accord cherché sans la manœuvre des variables qui, à ce moment, sont hors circuit.

COMMUTATRICE. — Appareil rece­vant du courant continu et le trans­formant en courant alternatif. C’est un moteur électrique a double col­lecteur. Il est utilisé principalement pour le fonctionnement des appa­reils de T.S.P. prévus pour être ali­mentés par de l’alternatif alors que le secteur ne fournit que du cou­rant continu.

COMPENSATEUR. — Condensateur variable comprenant un peu de la­mes mobiles pouvant entrer dans un premier ou un second jeu de lames fixes. Assez utilisé au début de la radio, a été abandonné presque complètement depuis.

CONDENSATEUR. — Un condensa­teur est un appareil très simple composé de deux surfaces métalli­ques en regard et séparées par un isolant. La quantité d’électricité qu’il peut emmagasiner dépend de sa capacité et de la tension appli­quée (Q = C X V). La capacité d’un condensateur dé­pend :

1° du coefficient (voir ce mot) de pouvoir   inducteur   spécifique ou constante diélectrique de l’isolant. 2° de la surface des lames en re­gard.

3° de la distance entre armatures (lames en regard). Si l’on appelle K, le pouvoir induc­teur spécifique, S la surface des lames en regard et é l’épaisseur du diélectrique ou distance entre arma­ture, la formule qui donne la capa­cité est :

C= (K X S )/( 4π X é)

Il existe trois sortes de condensa­teurs :

Le condensateur fixe dont la ca­pacité est invariable; 2° Le condensateur ajustable dont la capacité peut varier et être ajus­tée une fois pour toutes; Le condensateur variable dont le rôle est d’être manœuvré pour chaque station émettrice à recevoir. Chacune de ces sortes de conden­sateurs peut être constituée de façon très différente en ce qui concerne notamment l’isolant ou le diélectri­que. Dans la pratique : le fixe est isolé au papier mica ou par pellicule gazeuse. Dans ce dernier cas il est dit électrolytique ou électrochimi­que. L’ajustable est généralement isolé à l’air ou au mica. Le variable presque toujours à air et parfois au mica ou papier baké-lisé.

Les condensateurs variables moder­nes qui sont toujours par deux ou par trois, en ligne, comportent cha­cun un petit ajustable en parallèle pour parfaire l’accord et opérer l’ali­gnement (voir ce mot) aussitôt le montage fait. Les ajustables qui se mettent en série ou en parallèle sur l’accord ou  l’oscillateur jouent le  même rôle. Enfin les fixes qui sont formes par électrolyse, n’ont d’autre but que présenter de fortes capa­cités sous de faibles volumes. On y parvient par la formation électroly­tique ou électrochimique (liquide immobilisé ou non) et la couche ga­zeuse infiniment petite forme le seul isolant, é étant petit (voir la for­mule précédente, on a, C capacité totale, élevée. Détail important : les condensateurs ainsi formés portent une indication de polarité, laquelle ne doit jamais être intervertie. Ils ne fonctionnent que sur courant continu.

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CONDENSATEUR VARIABLE (voir « condensateur »). — Partant du principe que la variation de capa­cité peut se faire : 1″ par variation de l’épaisseur du diélectrique d’un condensateur; 2° par variation de la nature de ce iiélectrique d’un condensateur; 3° par variation de surface entre armatures, d’un condensateur, on a choisi ce dernier procédé com­me étant mécaniquement plus prai tique. Un jeu de lames mobiles au­tour d’un axe commandé par un bou­ton peut partir d’une position telle, qu’il ne soit pas en regard d’un au­tre jeu de lames mobiles (capacité voisine de zéro). Ces lames mobiles, par la rotation de l’axe, entrent pro­gressivement dans lés lames fixes (la capacité augmente) et, en con­tinuant le mouvement, les lames mobiles sont intégralement en re­gard des fixes (capacité maximum). Sauf dans le cas où il s’agit d’une  detectrice a reaction ne possédant qu’un seul circuit accordé, les con­densateurs variables sont générale­ment au nombre de 2, 3 ou 4 en li­gne sur le même axe. Le condensa­teur de réaction, variable lui aussi, dans une détectrice à réaction, ne peut jamais être en ligne (axe com­mun) avec celui d’accord.

  • en ligne : servent générale­ment à un changeur de fréquence l’un pour l’accord, l’autre, pour l’oscillateur. Dans un appareil à am­plification directe pour l’accord et le circuit HF.
  • CV en ligne : pour le changeur de fréquence muni d’une HF. devant la lampe changeuse de fréquence. Dans un appareil à amplification directe comportant 2 étages HF.
  • CV en ligne : pour le changeur de fréquence comportant HF. et Pré­sélecteur.

CONDUCTANCE. — L’inverse de la résistance   dont   l’unité   est, pour cette raison le Mho (Ohm inversé), Un conducteur d’une résistance de 100 Ohms possède une conductance 1/100  de Mho.D’une façon pratique, c’est la pro­priété que possède un corps, de con­duire le courant électrique.

CONDUCTEUR. — Corps permettant l’écoulement du courant électrique. Les différents corps sont plus ou moins bons conducteurs d’électricité. Les bons conducteurs, appelés plus simplement « conducteurs » sont, d’une façon générale, les métaux et les acides.

Les mauvais conducteurs, appelés « isolants » (voir ce mot) sont, entre autres, le verre, l’ébonite, le mica, etc..

CONSTANTE DIELECTRIQUE. — C’est la relation qui existe entre la capacité d’un condensateur lorsque l’air est le diélectrique et la capa­cité du même condensateur lorsque celui-ci utilise un autre isolant ou diélectrique.

POUVOIR INDUCTEUR SPECIFI­QUE DE QUELQUES ISOLANTS.

Air ………  1

Bakélite ….   4 à 8

Celluloïd …   4 à 16

Verre …….    4 à 10

Mica ……..    3à 7

Papier ……   3 à 4

Porcelaine …. 5 à 6

CONTRE – EVANOUISSEMENT. — Dispositif ayant pour but de lutter contre le phénomène d’évanouissement (voir ce mot).

CONTREPOIDS. — Fil tendu au-des­sous de l’antenne et destiné à rem­placer la prise de terre; il doit être soigneusement isolé. Il est utilisé principalement sur les avions, les voitures, et pour la ré­ception des ondes très courtes.

CONTROLE AUTOMATIQUE DE VOLUME SONORE (voir Eva­nouissement) (Abréviation: C.A.V.)

CONVERTISSEUR. — S’applique à, tout ce qui est chargé de convertir. On dit aussi un Convertisseur de Fréquence pour désigner l’appareil Changeur de Fréquence. Plus généralement, on emploie ce terme, pour désigner un système tournant ou à vibreur, qui trans­forme le courant continu en alter­natif.

COUCHE DE HEAVISHïE. — Couche supérieure de l’atmosphère sur la­quelle viennent se réfléchir les ondes radio-électriques, absolument comme les ondes lumineuses se ré­fléchissent sur un miroir.

COULOMB- — Unité de quantité de courant électrique. C’est la quantité d’électricité qui passe en une se­conde à travers un conducteur, lorsque l’intensité est le 1 ampère voir ce dernier mot). C’est aussi l’intensité utile pour déposer 0,00111800 gramme d’argent sur la cathode d’un voltamètre à argent, renfermant une solution neutre et pure d’azotate d’argent dans l’eau.

COUPLAGE (voir « Accouplement »)

COURANT. — Abréviation générale de « courant électrique », circulant dans n’importe quel circuit : courant plaque : le courant qui circule dans le circuit-Plaque-Cathode. Courant Grille : celui qui circule dans le cir­cuit Cathode-Grille… Ce mot s’em­ploie aussi bien pour les courants continus, alternatifs, de haute, moyenne ou basse fréquence. Courant de saturation : courant Maximum, qui peut traverser un cir­cuit aux caractéristiques détermi­nées. Ex. : le courant de saturation d’une lampe est celui que l’on ob­tient en appliquant à la grille une tension déterminée et au-dessus de laquelle le courant plaque n’augmen­te plus.

Courant électrique : déplacement d’électrons ou particules infiniment petites de la matière qui se constate entre deux pôles « positif » et « né­gatif » d’une source, et le long d’un conducteur.

Courants telluriques : courants va­gabonds que l’on peut constater en certains endroits du sol.

Courants de Foucault : courants pa­rasites qui prennent naissance dans un noyau magnétique et apportent un amortissement au fonctionne­ment du système (transfo, électro­aimant, etc..) C’est pour éviter les effets des courants de Foucault que les noyaux magnétiques sont « feuil­letés » et non pas d’un seul bloc. C’est ainsi que les noyaux magnétiques HF sont faits de petites par­ticules de fer, chacune étant soi­gneusement isolée de la suivante. Ce détail est d’ailleurs invisible à l’œil nu. Tout au contraire, si l’on prend un circuit magnétique de transfo BF. il est facile de voir que chaque feuille est isolée de la suivante, soit par un verni isolant, soit par du papier.

COURANT ALTERNATIF. — Cou­rant produit par un alternateur, et qui, partant d’une valeur nulle monte vers un maximum, revient à zéro, change de sens, retourne à un maximum identique dans le sens opposé et revient à zéro et ainsi de suite tant que tourne le producteur d’énergie.

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 Quoique à première vue, il semble qu’un tel courant présente des In­convénients pour l’utilisation, il est au contraire très pratique et tend, dans l’industrie, à remplacer tota­lement le continu.

COURANT CONTINU. — Théorique­ment, ce courant n’est fourni que par des piles ou des accus. En pra­tique on donne également ce nom aux courants produits par une dy­namo, parce qu’il est toujours de  même sens, mais cependant irrégu­lier. On dit qu’une dynamo donne du courant puisé. On l’utilise pour la charge des accus, mais il faut le filtrer si l’on a besoin d’un courant constant comme c’est le cas pour le circuit plaques des lampes de T.S.F.

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COURT-CIRCUIT. — Littéralement «circuit court ». Cette expression si­gnifie que la résistance intercalée dans ce circuit possède une valeur insuffisante et, si l’on applique la loi d’ohm (voir ce mot), on se rend compte que l’intensité prend une valeur excessive qui fait fondre le plomb ou fusible (voir ces mots) mis en série dans le circuit. S’il n’existe pas, ce sont les conducteurs métalliques qui s’échauffent rapide­ment et dans le cas d’intensités trop élevées, ce peut être le point de dé­part d’un incendie. C’est ainsi que la Fig A montre un circuit simple composé d’une source de 10 volts, débitant dans une résis­tance de 20 ohms, à travers les con­ducteurs utiles et un fusible de pro­tection.   L’intensité   passante est

 I= E/R  soit I= 10/20 = 0.5 amp

Si la résistance est supprimée et les points a et b réunis directement, la résistance ne sera pas égale à zéro car il y aura celle des conducteurs, très faible d’ailleurs (supposons O.Ohm 1). L’intensité devient alors :

         I = 10 volts / 0.1 ohm

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soit 100 ampères, (Fig. B) intensité deux cents fois plus forte que pré­cédemment. Dans ces conditions le fusible fond et le circuit est coupé. A défaut de plomb ou fusible, la fu­sion se fait en un point quelconque du circuit. Certes, des intensités de 100 ampères s’utilisent dans certai­nes installations électriques indus­trielles (courant de traction pour les chemins de fer électriques par exemple),  miais  alors  les conduc­teurs métalliques sont prévus pour cet usage et ont un diamètre en conséquence.

CYCLE. — Double alternance compre­nant la suite de phénomènes ci-après pour le courant alternatif : d’un zéro absolu, le courant aug­mente progressivement jusqu’à un maximum déterminé, redescend vers zéro, change de sens et remonte vers un maximum identique au premier et revient à nouveau à zéro. On peut dire : cycle ou périodique. Un kilocycle égale mille cycles et un mégacycle, un million de cycles.

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sources Dictionnaire de la radio éléctricité  by Geo Mousseron.

 

 

Dictionnaire de la Radio « B » Retro

b

BANDES LATERALES. — Ce sont les plages ou bandes fréquences comprises au-dessous et au-dessus de la fréquence porteuse, résultant de la modulation.

BF  Abréviation de Basse Fréquen­ce. Ce sont les fréquences audibles recueillies après détection.

BF EQUILIBREE (ou en balance). — Montage adopté pour produire une assez grande amplification sans dis­torsion appréciable. On peut dire que chaque lampe travaille sur une alternance et les tubes amplifica­teurs se partagent ainsi le travail ce qui éloigne du point de saturation. Il faut que, lorsque la grille d’une des deux lampes constituant cet étage, reçoit une amplitude positive, l’autre en reçoive une négative. Ceci est possible avec la liaison par transformateurs. Avec la liaison par résistance, on est obligé d’avoir re­cours à une lampe supplémentaire dont le seul rôle est de produire un déphasage, c’est-à-dire d’appliquer, comme il vient d’être dit, une am­plitude positive à une lamgpe tandis que la seconde en reçoit une néga­tive.

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BASSE TENSION (ou BT). — Ten­sion peu élevée qui, en électricité, ne dépasse pas 150 volts en alterna­tif ou 600 volts en continu. En radio électricité, on ne s’en tient pas à des chiffres, mais plus simple­ment au fait que, dans le circuit Fi­lament, la tension est toujours plus basse que dans le circuit Cathode-Plaque, ce dernier prend le nom de circuit Haute Tension. En consé­quence l’autre, le circuit Filament, s’appelle Basse Tension.

BATTERIE. — Ce mot désigne un ensemble d’accumulateurs ou de pi­les branchés, soit en série pour obte­nir une tension plus élevée, soit en parallèle pour obtenir une intensité plus élevée (ce dernier procédé s’emploie moins couramment) soit sous forme de montage mixte (sé­rie-parallèle) pour accroître à la fois, tension et intensité. La figure montre que, selon le mode de couplage, on obtient ainsi une augmentation de tension ou d’inten­sité sans pouvoir modifier, toutefois, la puissance utile résultante.

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BLINDAGE. — Enveloppe métallique qui ferme un circuit magnétique en l’empêchant de réagir sur un cir­cuit extérieur. On blinde certaines lampes et certains bobinages. Par ailleurs, les transformateurs BF d’alimentation compris) sont toujours blindés.Les blindages doivent être mis à la Masse, Châssis, ou Potentiel zéro, réunis à la Terre.

BOBINE, — Ainsi appelée du fait de sa forme. Il s’agit de n’importe quel bobinage que celui-ci soit fait à spi­res jointives, en nids d’abeilles, etc.. C’est, en résumé, un enroulement selfique qui se dénomime ainsi.

BOBINE D’ARRET (voir Self d’Ar­rêt).

BOBINE   DE   RUHMKORFF. —Transformateur de courant continu en courant alternatif à l’aide d’un vibreur mécanique. Du rapport de transformation (nom­bre de tours au primaire par rapport à celui du secondaire) on peut obte­nir des tensions très élevées aux bornes du secondaire. L’appareil porte le nom de son in­venteur.

BOITE D’ALIMENTATION (Voir Alimentation).

BOURNE (accord). — Montage dans lequel l’accord est obtenu au moyen d’un couplage apériodique de l’an­tenne.

C’est, en quelque sorte, un montage Tesla (voir ce mot) dont le Primaire et le Secondaire sont réunis à la base dans le but de porter l’alimen­tation au potentiel de la terre, ceci afin d’augmenter la stabilité du sys­tème.

 

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Demande d’identifiant SWL

Un SWL est un passionné qui écoute les transmissions par ondes radioélectriques au moyen d’un récepteur radio approprié et d’une antenne dédiée aux bandes qu’il désire écouter. Les radioamateurs, La radiodiffusion, … Généralement, le passionné s’intéresse également aux techniques de réception, aux antennes, à la propagation ionosphérique, au matériel en général, et passe beaucoup de temps (souvent la nuit) à écouter la radio.

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Une Ground- Plane Filaire pour les Bandes WARC

L’antenne GP  « Ground -Plane » est connue de tous les radioamateurs.l’élément vertical fonctionne en quart d’onde. Sa longueur est calculée selon la formule

                                                               0.95 K / F

les éléments horizontaux ,les radians,sont en général au nombre de trois ,ce qui correspond à un minimum .La polarisation est bien entendu verticale .C’est donc une antenne omnidirectionnelle  . L’impédance au point d’alimentation est de l’ordre de 36 ohms  .

On pourra utiliser un câble de 50 ohms  tout ce qui a de plus ordinaire .Ensuite ,l’adaptation des impédances se fera en inclinant les radians. Plus on les incline (vers le bas) plus l’impédance augmente. il suffit donc de trouver le bonne inclinaison afin d’obtenir une cinquantaine d’ohms .Cette antenne fonctionne sur les bandes WARC ,c’est à dire les bandes 10,18 et 24 MHz.Le tout tient dans un sachet en plastique ,facile à caser dans les bagages « vacances  lol ».

On utilisera du fil électrique ordinaire sous gaine , multibrins et souple   .Le fouet vertical ,hors selfs, mesure 5.09 mètres .Les trois radians mesurent respectivement  2.84 m ,    3.98 m   et 7,50 m . Les deux selfs ont une réactances de 3µH et de 1.78µH respectivement.On utilisera des isolateurs stéatite pour leur réalisation .

Reste  à Calculer les éléments de la bobines en fonction de matériel dont vous disposez ou de votre Pc.

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Sources CQ mai 1997  par F6EEM

L’antenne Beverage

La Beverage est une antenne réservée exclusivement à la réception. S’assurer d’une bonne récep­tion sur les bandes basses n’est pas chose facile. Les si­gnaux des correspondants DX ont beau être puissants, les di­vers brouillages gênent leur compréhension. Il faut donc s’orienter vers des aériens à faible rendement mais au lobe de rayonnement relativement pointu. L’antenne Beverage ré­pond à cette demande. Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’une telle antenne ne peut être utilisée en milieu ur­bain.

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le fil ne descend pas à angle droit pour éviter que les parties verticales éventuelles ne captent des signaux indésirables 
 

 Principe

L’antenne est constituée d’un un long-fil horizontal char­gé à une extrémité par une ré­sistance reliée à la terre. Deux points la différencient de l’an­tenne long fil chargée : sa hau­teur au-dessus du sol, qui peut être faible ; et le fait qu’elle s’accommode parfaitement d’un mauvais sol puisque son rendement n’est pas un critère important, dans la mesure où cette antenne ne sert pas en émission.

Du fait de la longueur du fil, de sa proximité du sol, l’anten­ne peut être considérée com­me une ligne filaire chargée ; le second élément de la ligne n’étant que l’image électrique du fil dans le sol. Le sol n’est pas « et de loin » un conducteur parfait. De ce fait, nous avons affaire à une ligne à pertes.

La résistance R doit char­ger cette ligne de manière à ce qu’elle fonctionne en ondes progressives. La résistance se­ra un modèle au carbone, non bobinée, capable de dissiper quelques watts. Bien qu’une résistance de 1 watt suffise, un montage avec une dizaine de résistances de 4 700 ohms 1 watt, permettra de dissiper 10 watts et éven­tuellement de faire une mise au point en mesurant le ROS en émission, l’émetteur étant réglé à faible puissance.

Lorsque la résistance opti­male a été trouvée, l’aérien est unidirectionnelle et favorise les stations situées dans le prolongement du fil. Il reste toujours directif dans les autres directions. La figure 2 donne le diagramme de rayonnement dans le plan vertical.

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La Prise de Terre

La prise de terre doit assu­rer le retour des courants HF reçus par le fil afin de créer l’image électrique de l’antenne dans le sol. Elle doit assurer aussi, si nécessaire, le retour du courant du relais jusqu’à la station.

En effet, il est possible de mettre en place plusieurs Be­verage dans des directions différentes. Dans ce cas, il est indispensable d’avoir un relais pour commuter les antennes. Un simple piquet enfoncé dans le sol risque, dans certains cas, d’être insuffisant.

En ce qui concerne le courant HF, de mauvais contacts avec la terre abaissent le rendement de l’aérien. Cela n’est pas catastrophique dans la mesure où il ne sert qu’en réception, mais il ne faut quand même pas exagérer !

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FIG. 1L’ANTENNE BEVERAGE. IL S’AGIT D’UN LONG-FIL PLACÉ HORIZONTALEMENT AU-DESSUS DU SOL. IL EST D’UN CÔTÉ RELIÉ AU SOL À TRAVERS UNE RÉSISTANCE, DE L’AUTRE, IL EST CONNECTÉ AU RÉCEPTEUR. SUR LE DESSIN, L’ANTENNE FAVORISE LES SIGNAUX VENANT DE LA DROITE.

Longueur du Fil

La théorie montre que le gain de l’antenne augmente lorsque la longueur du fil aug­mente. De même, sa directivité augmente et son angle de dé­part s’abaisse sur l’horizon. Il semble donc, à priori, que l’on ait intérêt à utiliser une lon­gueur de fil la plus importante possible.

L’expérience prouve qu’il est nécessaire de dépasser 4 ou 5 longueurs d’onde, ce qui est important sur 80 et 160 mètres. Tout le monde n’a pas cette possibilité. Pour ma part, j’utilise 120 mètres de fil, ce qui rend pratiquement nulle son utilisation sur 160 mètres. Les premiers effets se font sentir sur 80 mètres et j’obtiens d’ex­cellents résultats sur 30 et 40 mètres. C’est assez spectacu­laire.

Toutefois, pour un con­cours, il y a parfois des possibi­lités de s’arranger avec le voi­sin s’il dispose d’un champ im­portant. C’est de cette façon que procède l’équipe de TM1C. Si le terrain le permet, il est aussi possible d’en dispo­ser plusieurs en étoile tout au­tour de la station. C’est sans doute très dur pour le mythe de la polarisation verticale et du DX, mais c’est comme cela. Seul un très bon sol. c’est-à-di­re l’eau (salée de préférenceNDLR), peut rattraper la situa­tion.

Pour les grandes longueurs d’onde, un déphasage pro­gressif du courant le long de la ligne fait, qu’au-delà d’une cer­taine longueur, il est trop dé­phasé par rapport à l’onde inci­dente pour que les courants in­duits soient cumulatifs, d’où une chute du gain.

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La question se pose de sa­voir quelle longueur minimale l’on peut donner à cette anten­ne sans qu’elle perde toutes ses propriétés. Sur ce point. une longueur d’onde semble un minimum à respecter, bien que certaines expériences aient pu donner des résultats intéressants avec des lon­gueurs inférieures. En fait, n’importe quel fil peut donner des résultats intéressants le jour où, par hasard, un de ses creux de rayonnement corres­pond à une station «brouilleuse», et un de ses maximums tombe sur la station convoitée par l’opérateur !

Tous les chasseurs de DX, sur les bandes basses, savent déjà qu’il est bon pour la récep­tion de pouvoir commuter rapi­dement les antennes dispo­nibles à la station afin d’adop­ter, dans chaque cas, celle qui donne le meilleur rapport si­gnal/bruit.

Enfin, sachez que la lon­gueur idéale pour une Bevera­ge se calcule de la façon sui­vante : L = 1,25 x longueur d’onde. Soit, par exemple, pour la bande 40 mètres 54 mètres de fil.

Hauteur du Fil

Le principe de l’antenne Beverage veut que le fil soit proche du sol. sinon il s’agit d’une antenne «long fil», chargée ou non.

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L’antenne peut être très basse, quelques dizaines de centimètres, mais dans ce cas. Elle risque d’être très rapidement détruite par le passage des animaux ou des prome­neurs. Pour cette raison, on adopte une hauteur de deux mètres. Pour ma part, j’ai utili­sé les poteaux de bordure que l’on trouve un peu partout en campagne pour délimiter les champs. Ces poteaux font entre 1 et 1,50 mètres de haut. Certaines expériences montrent qu’à chaque hauteur de fil correspond une longueur optimale au-delà de laquelle le gain commence à baisser. Les longueurs comprises entre 3 et 5 longueurs d’ondes s’accommodent parfaitement d’une hauteur comprise entre 2 et 3 mètres. Cette relation hauteur/longueur est d’ailleurs loin d’être critique et, dans le domaine de nos activités radioamateur, c’est le plus souvent la disposition des lieux qui impose aussi bien la hauteur que la longueur de l’antenne.

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Diamètre du Fil

Un gros diamètre de fil tend à améliorer le rendement de l’aérien. Dans les applications Amateurs, il n’est pas néces­saire d’aller très loin dans ce domaine et, à condition d’utili­ser du fil de cuivre, des diamètres compris entre 1 et 13 mm conviennent parfaitement. Vue les longueurs néces­saires, on adopte générale­ment du fil dont on dispose dé­jà ou celui que l’on peut acqué­rir au meilleur prix. Le diamètre choisi doit simplement assurer la solidité de l’ensemble en fonction du vent, de la neige éventuelle et de l’espace entre les supports.

Bande Passante  et Adaptation des Impédances

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Ce type d’antenne est apé­riodique puisqu’elle est assimi-labié à une ligne chargée par son impédance caractéris­tique. Son impédance d’at­taque est donc égale à celle de la charge R, quelle que soit sa longueur ou sa fréquence d’uti­lisation, dans la mesure où la longueur du fil dépasse la lon­gueur d’onde la plus grande sur laquelle on désire travailler. Même non chargée (antenne bidirectionnelle), l’expérience montre que la proximité du sol, grâce aux pertes qu’il induit, rend l’antenne peu sélective. Dans ce cas, l’impédance d’at­taque n’est quand même pas parfaitement constante et se retrouve supérieure à 500 ohms pour les longueurs de fil correspondant à des multiples d’une demi longueur d’onde, et inférieure à 500 ohms pour des multiples impairs du quart d’onde. Le système permettant d’attaquer parfaitement une antenne Beverage, quelle que soit la longueur du fil, quelle que soit la fréquence, qu’il soit chargé ou non, est donné en fi­gure 3.

Il y est fait utilisation d’un circuit accordé jouant le rôle detransformateur d’impédances le rapport du nombre de spires primaire/secondaire adapte la partie résistive de l’impédance de l’antenne aux 50 ou 75 ohms de la ligne coaxiale ; le condensateur ajustable et la self, une fois l’accord trouvé, compensent les éventuelles composantes capacitives ou selfiques de l’aérien. Pour la mise au point, il suffit de se mettre en émission à puissan­ce réduite (si l’on utilise une ré­sistance de bonne puissance), avec un ROS mètre insère dans la ligne coaxiale, de re­chercher la prise P sur la bobi­ne, et la position du condensa­teur variable qui donnent un ROS de 1:1.

L’inconvénient de ce systè­me d’adaptation est que l’an­tenne est alors strictement mo­nobande, et qu’il faudra choisir une fois pour toutes entre la version chargée et la version à l’extrémité libre. Pour une utili­sation sur plusieurs bandes, il sera donc nécessaire de mettre en place un système à commutation pour chacune de ces bandes.

Il est donc préférable d’utili­ser un système d’adaptatior d’impédances apériodique a tore ferrite comme indiqué er figure 4.

Le tore est à choisir en fonction des bandes désirées (1,8 à 7 MHz, par exemple). Il doit, par ailleurs, être capable de supporter la puissance qu lui sera appliquée dans la pha­se de mise au point (20 à 25 watts, par exemple). La mise au point consiste à rechercher les valeurs de P et de S des nombres de spires au primaire et au secondaire qui donnent un ROS le plus faible possible sur chacune des bandes sou­haitées, avec et sans résistan­ce de charge. Il est certain que le résultat de cette recherche ne sera qu’un compromis.

Le tableau-l donne les va­leurs de ROS relevées avec trois rapports de transforma­tion sur 80 et 40 mètres, avec un fil long de 130 mètres, placé à 3 m du sol et chargé ou non par une résistance de 470 ohms. Le fil a 2 mm de dia­mètre.

La solution 3 spires/10 spires donne des résultats par­faitement acceptables dans toutes les situations.

Il ne faut pas se polariser sur un ROS strictement égal à 1:1 pour une antenne dont les pertes sont plus dues au sol qu’à la ligne qui l’alimente. On peut s’estimer satisfait si le ROS reste inférieur ou égal à 2:1 dans toutes les circons­tances d’utilisation.

Effets des Parties Verticales

L’intérêt d’une antenne Be­verage réside dans sa directivi­té. Or, deux parties de l’anten-ne sont susceptibles de capter des ondes venant de toutes les directions, et donc de gâcher totalement les performances de l’aérien : il s’agit des deux parties verticales, côté alimen­tation et, en version chargée, côté résistance.

En effet, si la partie hori­zontale est située à deux ou trois mètres du sol, on a de chaque côté deux ou trois mètres de fil vertical faisant of­fice de verticales raccourcies susceptibles de ramener des signaux importants à la station.

Il existe plusieurs mé­thodes pour annuler ces effets. Pour ma part, j’ai fait en sorte que le fil ne descende pas de façon verticale mais avec un angle important ce qui semble satisfaisant. Mais on peut faire mieux !

Le câble coaxial sera posé sur le sol ou même légèrement enterré ce qui évitera de capter des signaux nuisibles à la di­rectivité de l’antenne.

Tensions Induites

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Les antennes Beverage courent le plus souvent sous les antennes d’émission et elles sont l’objet de courants induits importants pendant les périodes d’émission. Les ten­sions ainsi ramenées au ni­veau de la station entraînent parfois des instabilités de l’émetteur et des auto oscilla-tions. Il est alors nécessaire de court-circuiter les câbles co-axiaux des Beverage pendant les périodes d’émission. Vous pouvez aussi avoir quelques surprises avec les retours sur les alimentations basses ten­sion.

Sources : CQ radioamateur Mai 199   Par Sylvio Faurez  F6EEM

Comprendre les lignes de Transmission For Novice

La plupart des radioamateurs utilisent des câbles coaxiaux pour véhiculer la puissance de l’émetteur vers l’antenne. Les guides d’onde sont plutôt utilisés en micro-ondes, tan­dis que les lignes bifilaires sont plutôt utilisées sur les fréquences décamétriques. Il existe une grande variété de câbles coaxiaux. Ils ont cha­cun une utilité spécifique et il convient donc de choisir le câble qui convient pour ce que vous voulez en faire.

D’abord, voyons ce qui se passe à l’intérieur d’un câble coaxial. La première chose à retenir est que la haute fré­quence (HF) voyage à la sur­face des conducteurs. Dans un câble coaxial, cela fait trois surfaces possibles : à la sur­face du conducteur interne ; à l’intérieur du conducteur exté­rieur ; et à l’extérieur de ce dernier (Fig. 1). C’est un peu comme si les deux surfaces du conducteur extérieur (le blindage) était faites de mé­taux différents, séparés l’un de l’autre. Si la HF est pré­sente à l’intérieur d’un tube, que celui-ci n’a pas de trous , la HF ne doit pas le traverser. Si c’est le cas. C’est l’une des raisons pour lesquelles cer­taines antennes fonctionnent mal…

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Ainsi, le signal radio que nous voulons transmettre doit circuler sur la surface exté­rieure du conducteur central et à la surface interne du conducteur extérieur. La sur­face extérieure du blindage ne doit véhiculer aucun si­gnal. C’est pour cela aussi qu’il est préférable de choisir un câble à double blindage. On le distingue des autres car on ne peut pas voir à travers le blindage (tresse + feuillard, ou double tresse, par exem­ple). Si on peut voir l’isolant interne à travers la tresse, il vaut mieux passer à un autre type de câble avant d’acheter quoi que ce soit.

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Un autre type de câble co-axial, habituellement connu sous le nom de câble semi-ri­gide, ou rigide, comporte un conducteur extérieur solide. Les meilleures sortes de câble rigide ont un conducteur cen­tral en cuivre (plein ou creux suivant le diamètre du câble), un diélectrique en mousse et un conducteur extérieur en cuivre dur, le tout recou­vert d’une couche d’isolant. Le conducteur extérieur a souvent une surface afin d’ajouter de la souplesse au câble. Pour les câbles plus importants, la mousse et souvent remplacée par des écarteurs en plastique dispo­sés à distance régulière le long du câble. Le tube est en­suite rempli d’un gaz comme l’hélium par exemple. Ces câbles sont sûrement les meilleurs mais nécessitent beaucoup d’entretien et il faut pouvoir les «gonfler» de temps à autre pour maintenir la pression à l’intérieur du câble. Et ne parlons pas du coût !

Très difficiles à manipuler, les lignes rigides doivent être installées une bonne fois pour toutes. Elles ne conviennent pas pour les antennes direc­tives (le câble doit pouvoir bouger pour accompagner le mouvement du rotor d’anten­ne) et supportent assez mal les «déménagements» mul­tiples. Elles ne conviennent pas non plus pour les installa­tions mobiles.

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De l’Importance des Pertes

Côté caractéristiques, il n’y en a guère que trois ou quatre qui permettent de faire la différence entre plusieurs sortes de câbles coaxiaux. La première concerne les pertes induites par le câble. Suppo­sons que nous avons 30 mètres de coaxial dont cha­que extrémité est munie d’un connecteur adéquat. Placez un wattmètre à chaque extré­mité. Appelons-les A et B. Connectons un émetteur de 100 watts côté A et une char­ge fictive côté B. Passons en émission et observons la puissance à chaque extrémi­té du câble. Les chances sont grandes pour qu’il y ait une différence entre les watt-mètres A et B.

Supposons qu’en A nous avons 100 watts. Quelle puis­sance aurons-nous en B ?  La réponse dépend de la qualité du câble, sa longueur, la qua­lité des connecteurs et la fré­quence.

Rappelez-vous aussi que ce qui se passe en émis­sion, se passe aussi en ré­ception.

Si le câble est de très mauvaise qualité, vous pour­riez avoir 100 watts en A et 50 watts en B. En termes tech­niques, cela signifie que le câble induit 3 dB de pertes par 30 mètres à telle fréquen­ce. En doublant la longueur du câble, donc 60 mètres, on double aussi les pertes. Pour cette longueur, nous aurions donc 25 watts en sortie pour une puissance d’entrée de 100 watts., soit 6 dB de pertes !

Le Choix du Câble

Quels sont les facteurs qui contribuent aux pertes ? Les facteurs les plus importants sont la fréquence, le diamètre du câble, le matériau utilisé pour diélectrique et la résis­tance des deux conducteurs. Plus la fréquence est élevée, plus les pertes sont impor­tantes. La relation n’est pas li­néaire, mais il est certain qu’un câble convenable pour la HF le sera moins en VHF et encore moins en UHF. Lorsque vous choisissez votre câble, tenez donc compte des caractéristiques annoncées par son fabricant en fonction de la fréquence à laquelle vous comptez l’utili­ser !

Le diamètre du câble a un rapport direct avec les pertes. En général, plus le diamètre est faible, plus les pertes sont grandes pour une longueur donnée, toutes les autres ca­ractéristiques étant égales.

Il y a quelques années, j’utilisais  ( PETER WB2D) un transceiver porta­tif dans ma voiture. L’appareil était muni d’une prise BNC qui s’avérait pratique pour connecter l’antenne mobile, alimentée avec du câble RG-58. Seulement, ce câble n’était pas très pratique à ma­nipuler, alors je décidais de le remplacer par du RG-172 Celui-ci n’est pas plus épais qu’un spaghetti et présente plus de pertes que le RG-58, mais pour une installation mobile, cela suffit bien. En re­vanche, je n’utiliserais jamais du RG-172 pour une installa­tion fixe, car à 144 MHz sur une longueur de plusieurs di­zaines de mètres, je ne ga­rantis pas un bon fonctionne­ment du système d’antenne.

La qualité du diélectrique est un autre facteur qui contri­bue aux pertes. Les diélec­triques solides présentent plus de pertes que les mousses. A leur tour, les mousses présentent plus de pertes que les diélectriques à air ou à gaz. Cela étant, les diélectriques en mousse of­frent sûrement le meilleur compromis en termes de pertes. En revanche, lors de la manipulation de tels câbles, évitez les courbes trop serrées, car le conduc­teur central a tendance à pousser la mousse, se rap­prochant ainsi du conducteur extérieur. Cela modifie l’impé­dance du câble —ce qui ap­porte aussi des pertes— et peut même aller jusqu’au court-circuit.

L’impédance

L’impédance est aussi à considérer. La plupart des équipements radioamateurs présentent une impédance de 50 ohms aux bornes de l’an­tenne. En d’autres termes, les transceivers et les antennes sont conçus pour «voir» une impédance de 50 ohms. Cela signifie aussi que le câble de liaison doit avoir une impé­dance de 50 ohms. Ainsi, les câbles de 75 ohms de type TV ne conviennent pas. Cela ne change pourtant pas grand chose (une légère aug­mentation du ROS), mais in­duit des pertes et affecte les performances globales du système d’antenne.

Des connecteurs mal adaptés peuvent également modifier l’impédance et indui­re des pertes.

Enfin, il y a le choix des matériaux. L’aluminium ça va, le cuivre c’est bien, l’argent c’est très bien et l’or excel­lent. Les câbles argentés et les connecteurs du même acabit sont maintenant dispo­nibles à des prix raison­nables.        

Sources  Peter , WB2D   Cq Radiomateur Juin 1997

FILS de LECHER

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Vu leur encombrement, ils sont surtout utilisés en VHF et UHF. Deux conducteurs sont fixés et tendu sur une planche graduée. Un curseur C, faisant office de court-circuit, coulisse sur les 2 fils. Une extrémité se termine par une boucle B que l’on couple au PA. Une boucle de Hertz (boucle se fermant sur une ampoule) est également couplée au PA, suffisamment pour qu’elle s’illumine (fig. 206).

Partant de l’extrémité côté boucle, on fait glisser le curseur sur les fils. A un moment donné, l’éclat de l’ampoule tombe brusquement. On note cet emplacement. On continue de faire glisser le curseur (l’ampoule reprend son éclat) jusqu’à ce que l’éclat de l’ampoule tombe à nouveau. On note cet endroit. La distance entre les 2 emplacements notés représente une demi-longueur d’onde.

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          MR LECHER
                                            

sources « bases d’électricité et de radioélectricité » Mr l. Sigrand F2XS

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