CABLAGE. — Pose des connexions et des fils reliant les divers organes d’un appareil de T. S .F. Ce terme est synonyme de montage.
CADRAN. — Sorte d’écran dont la forme varie avec la mode d’une part et avec chaque constructeur d’autre part. Dessus, sont marqués les noms des différents émetteurs susceptibles d’être reçus et devant se déplace un repère (aiguille, point lumineux, etc..) actionné avec les condensateurs variables en ligne. Lorsque le poste est au point et bien aligné (voir « Alignement ») l’aiguille ou tout autre repère doit coïncider avec la station émettrice reçue. Il est impossible de s’étendre sur cet accessoire dont la forme, la disposition et l’emplacement sur le récepteur varie chaque saison. D’ailleurs, en dehors des dispositifs classiques, il en existe d’autres très ingénieux qui se différencient totalement de ce que l’on voit de façon courante, mais dont le but est évidemment identique.
CAPACITE. — Peut être considéré comme l’équivalent de « contenance ». On l’emploie pour l’accumulateur et le condensateur. Ce sont en effet deux « réservoirs » d’électricité qui se différencient du fait que le premier emmagasinage se charge lentement et la restitue selon les besoins. Le second se charge de façon pratiquement instantanée et se décharge de même. La capacité d’un accu s’exprime en ampères-heure, cellle du condensateur en Microfarads ou en Centimètres. D’une façon tout à fait arbitraire on dit aussi très souvent « une capacité » pour désigner un condensateur alors, qu’en réalité, le condensateur possède une capacité de tant de cm. ou de Mfd.
En ce qui concerne la capacité d’un condensateur, ce n’est pas seulement ce dernier qui peut en posséder une, mais bien des condensateurs parasites involontaires, (capacité entre Grille et Plaque d’une lampe, entre deux connexions, etc.).
CARACTERISTIQUES. — Ce qui caractérise. On appelle « caractéristiques d’une lampe » l’ensemble des données qui la caractérisent (tension de chauffage, tension plaque, tension grille, intensité des mêmes, résistance interne, pente, etc.). C’est en quelque sorte, ce qui constitue sa fiche individuelle et la différencie d’une autre.
Il ne faut pas confondre les caractéristiques statiques d’une lampe avec ses caractéristiques dynamiques. Les premières sont celles qui lui sont propres, sans considérer les accessoires de liaison, les caractéristiques brutes en somme). Les secondes sont considérées en fonction des accessoires de liaison indispensables à son montage).
CASQUE (Voir Ecouteur).
CATHODE. — Electrode négative de toute source ou appareil électrique quelconque. Le zinc d’une pile est son électrode négative ou cathode. En radio, on désigne, sous ce nom, l’électrode d’une lampe qui, par proximité du filament ne jouant qu’un seul rôle d’élévateur de température est émettrice d’électron à grande inertie calorique. Le filament d’une lampe à chauffage direct (lampe batterie) peut être très logiquement appelé « cathode ». Pourtant ce mot désigne plus couramment l’électrode négative d’une lampe à chauffage indirect (secteur)
C.A. V. (Voir Régulation Automatique).
CELLULE CUIVRE – OXYDE DE CUIVRE. — Redresseur de courant composé d’un certain nombre de rondelles alternées de cuivre et d’oxyde de cuivre. Cet ensemble ne permet le passage du courant que dans un seul sens. Ce redresseur est appelé couramment et improprement, un « cupoxy-de ».
Une cellule cuivre-oxyde de cuivre n’est pas un redresseur parfait en ce sens qu’elle laisse passer, très faiblement il est vrai, une des alternances qui devrait être éliminée.
CELLULE PHOTO – ELECTRIQUE. —Relai qui possède la propriété de devenir conducteur lorsqu’il est éclairé. Il traduit donc les variations lumineuses en variations de courant électrique.
La cellule photoélectrique comporte deux électrodes : l’Anode et la Cathode.
CENTIMETRE. — 1° Mesure de longueur ;2° Unité de Capacité (voir Farad). Par abréviation, il s’écrit Cm.
Début de la TSF pour info: 1cm = 1,113 pF
CHAMP ELECTRIQUE. — Un conducteur électrique exerce autour delui et dans toutes les directions, une force d’attraction ou de répulsion sur les autres corps électrisés. La zone dans laquelle se constate cette attraction s’appelle « le champ électrique » ou « champ électrostatique ».
CHAMP MAGNETIQUE. — Espace compris entre les pôles d’un aimant ou électro-aimant, où se manifestent les effets électro-magnétiques (attraction de l’aiguille aimantée de la boussole, production de courants induits par coupures rapides des lignes de force constituant le champ magnétique, etc.). De tels effets ne sont pas constatés dans le champ électrique.
L’unité de champ magnétique est le Gauss dont la valeur est celle d’un champ qui exerce une force de 1 Dyne sur un pôle placé dans ce champ et ayant une intensité de 1 unité CGS.
CHANGEMENT DE FREQUENCE.
Opération qui consiste à modifier la fréquence reçue. Dans la pratique, les changeurs de fréquence dont on se sert davantage en France que dans certains pays étrangers, obéissent au mécanisme suivant :
Quelle que soit la longueur d’onde reçue par le circuit d’accord, le circuit oscillateur ou l’hétérodyne (qui n’est pas autre chose qu’un petit émetteur) travaille sur une fréquence, non pas la même, mais voisine de celle qui est reçue. Ainsi quand le circuit d’accord est réglé, par la manœuvre des variables, sur une fréquence incidente de 600.000, le circuit oscillateur est réglé sur 128.000. L’interférence des deux, donne une fréquence de 472.000 sur laquelle sont accordés les transformateurs M.F. qui suivent. Continuons la rotation de nos deux CV. L’augmentation se fait d’une valeur égale pour chacun d’eux, et, quand celui d’accord correspond à une fréquence de 700.000, celui d’oscillateur correspond à 228.000. La résultante est toujours : 700.000 — 228.000 = 472.000 cycles ou 472 kilocycles, accord permanent des transformateurs MF. toujours identique, ce qui permet d’avoir des transfos accordés et non accordables (simplification). De plus on choisit une fréquence qui présente différents avantages: facilité d’amplification, suppression des interférences, sélectivité, etc..
CHANGEUR DE TIMBRE. — Dispositif généralement composé d’un potentiomètre et d’un condensateur fixe ayant pour but de modifier le timbre des émissions en passant à volonté et progressivement du grave à l’aigu.
On l’appelle généralement changeur de tonalité ou tone-contrôle.
CHANGEUR DE TONALITE (Voir Changeur de Timbre).
CHARGE. — Définition variable selon son emploi.
Définition variable selon son emploi.
Charge d’un accu : opération qui consiste à lui faire emmagasiner du courant électrique. Idem pour un condensateur. Résistance de charge. Résistance que l’on introduit dans un circuit pour en recueillir les effets.
CHARGEUR. — Se dit de tout appareil destiné à charger un accu. Si celui-ci est chargé par le courant continu, il suffit de mettre, en série, une résistance (lampe généralement) de valeur appropriée afin que le débit ne dépasse pas le 1/10° de la capacité totale. Aucun chargeur n’est nécessaire en ce cas. Sur l’alternatif, il en est tout autrement. Le courant ne devant passer que dans un seul sens, il faut un dispositif de redressement qui peut être :
électrolytique (abandonné depuis longtemps) ;
à contact imparfait (cuivre-oxyde de cuivre) ;
à valve, mono ou biplaque; par vibreur mécanique (fonctionnement délicat).
CHASSIS.— C’est l’assise métallique qui, percée selon la dimension des accessoires à recevoir, permet d’avoir en un seul bloc tout le récepteur à l’exception parfois, et selon les dispositions admises, du haut-parleur que l’on fixe sur l’ébénisterie. Il est évidemment plus pratique de tout avoir sur le châssis lui-même que l’on sort alors à volonté de cette ébénisterie après avoir enlevé les boutons de commande qui ne tiennent sur leur axe que par une simple vis. Par extension, on dit aussi « un châssis », pour désigner l’assise métallique et tous les accessoires montés, reliés et prêts à fonctionner. Ce mot s’applique en somme de façon courante au poste sorti de son ébénisterie. On précise parfois en disant « châssis nu », ce qui peut signifier également l’absence de lampes.
CHAUFFAGE. — Action de porter le filament ou la cathode d’une lampe à une température suffisante pour qu’ils émettent des électrons. Dans le premier cas il s’agit du chauffage direct et dans le second cas, du chauffage indirect (voir ces deux expressions).
CHAUFFAGE DIRECT. — Se dit des lampes dont le filament émet directement des électrons.
CHAUFFAGE INDIRECT. — Se dit des lampes dont le chauffage peut être assuré par un courant irrégulier (courant alternatif ou puisé de même sens, provenant d’une dynamo). Ce sont les deux cas qui se présentent lorsque l’on fait appel au secteur électrique pour alimenter un appareil radiophonique. En ce cas, le filament n’a plus qu’un seul et unique rôle : produire une élévation de température suffisante pour la communiquer, par proximité, à une électrode supplémentaire chargée d’émettre des électrons négatifs. C’est cette dernière qui constitue alors l’électrode négative ou Cathode et en prend le nom. Quant au Filament, il ne prend plus aucune part active au fonctionnement de la lampe et toutes précautions ont été prises lors de la fabrication, pour qu’il ne puisse en émettre malgré son échauffement.
Le terme « chauffage indirect » s’explique ainsi parfaitement puisque la Cathode est chauffée indirectement par le Filament et non pas en étant intercalée elle-même dans le circuit de chauffage.
CIRCUIT. — Suite de fils et accessoires permettant le passage du courant. Un circuit peut être ouvert (le courant ne passe pas) ou fermé (le courant passe). Un circuit oscillant est un circuit qui comporte un bobinage selfique et un condensateur. Il possède ainsi les deux éléments nécessaires (inertie et élasticité) qui lui permettent d’entrer en oscillation. Si l’on prend l’image d’un pendule, on voit que la lentille joue le rôle d’inertie et la longueur du système celui d’élasticité. En électricité, la self est l’inertie et le condensateur l’élasticité électrique requises pour créer la possibilité d’oscillations.
COEFFICIENT. — Nombre placé devant une valeur pour la multiplier.
COEFFICIENT D’AMPLDJICATION. — Une des caractéristiques des lampes : relation entre le courant de plaque et la tension de grille. Se dit aussi « facteur d’amplification ». Le symbole correspondant est K.
CODE DES COULEURS. — La valeur des résistances fixes américaines se détermine d’après la couleur du corps de la résistance indiquant le premier chiffre de la valeur (à gauche), la couleur de l’extrémité indique le deuxième chiffre et la couleur du point ou de la bande centrale indique le nombre de zéros qu’il faut ajouter à ces deux chiffres pour obtenir la résistance en ohms. Exemple :Corps blanc (9). Bout noir (0). Point noir (aucun 0) = )Résistance de 90 ohms.
COLOR CODE (voir Code des Couleurs).
COLLECTEUR D’ONDES (voir « Antenne »).
COMMANDE. — Se dit de tous les axes munis de bouton et sur lesquels sont attelés mécaniquement les différents accessoires variables
sont attelés mécaniquement les différents accessoires variables (Condensateurs variables, Potentiomètres, Inverseurs, etc…) Commande unique : désigne le procédé qui consiste à mettre les 2, 3 ou 4 condensateurs variables d’un même récepteur sur un seul axe, ce qui ramène évidemment cet ensemble à une seule et unique commande. Cette obligation de manœuvrer ainsi chaque circuit de la même valeur de capacité, oblige à pouvoir ajuster séparément chacun de ces circuits par des moyens indépendants. C’est pourquoi chaque condensateur variable est muni d’un condensateur ajustable en parallèle et certains bobinages qu’ils accordent comportent également des ajustables en série ou en parallèle. Ce réglage préalable appelé « alignement » (voir ce mot) étant fait, on peut manœuvrer ensemble les CVl attelés sur le même axe, avec la certitude d’obtenir, pour chaque circuit, la même variation en diminution ou augmentation selon le sens de rotation.
Commande à distance. — Tous dispositifs qui permettent de manœuvrer un récepteur à une certaine distance et, particulièrement d’une pièce à une autre. Commande automatique. — L’un des systèmes qui, à la fois, donnent une véritable note de modernisme et sont faciles à réaliser. La comiman-de automatique s’obtient de trois façons essentielles (d’autres peuvent surgir d’un moment à l’autre).
1° Par moteur : Une pression sur un bouton met le moteur électrique en marche et entraîne les CV. en ligne jusqu’au point précis de l’accord de l’émetteur dont le nom est gravé sur le bouton. 2° Par un dispositif mécanique qui permet, par une simple pression sur une touche de faire tourner rapidement et presque instantanément, les CV. en ligne jusqu’au point d’accord désiré.
3° Par la manœuvre d’un simple inverseur qui met en circuit des condensateurs fixes ou ajustables (parfois les deux) de manière à obtenir l’accord cherché sans la manœuvre des variables qui, à ce moment, sont hors circuit.
COMMUTATRICE. — Appareil recevant du courant continu et le transformant en courant alternatif. C’est un moteur électrique a double collecteur. Il est utilisé principalement pour le fonctionnement des appareils de T.S.P. prévus pour être alimentés par de l’alternatif alors que le secteur ne fournit que du courant continu.
COMPENSATEUR. — Condensateur variable comprenant un peu de lames mobiles pouvant entrer dans un premier ou un second jeu de lames fixes. Assez utilisé au début de la radio, a été abandonné presque complètement depuis.
CONDENSATEUR. — Un condensateur est un appareil très simple composé de deux surfaces métalliques en regard et séparées par un isolant. La quantité d’électricité qu’il peut emmagasiner dépend de sa capacité et de la tension appliquée (Q = C X V). La capacité d’un condensateur dépend :
1° du coefficient (voir ce mot) de pouvoir inducteur spécifique ou constante diélectrique de l’isolant. 2° de la surface des lames en regard.
3° de la distance entre armatures (lames en regard). Si l’on appelle K, le pouvoir inducteur spécifique, S la surface des lames en regard et é l’épaisseur du diélectrique ou distance entre armature, la formule qui donne la capacité est :
C= (K X S )/( 4π X é)
Il existe trois sortes de condensateurs :
1° Le condensateur fixe dont la capacité est invariable; 2° Le condensateur ajustable dont la capacité peut varier et être ajustée une fois pour toutes; 3° Le condensateur variable dont le rôle est d’être manœuvré pour chaque station émettrice à recevoir. Chacune de ces sortes de condensateurs peut être constituée de façon très différente en ce qui concerne notamment l’isolant ou le diélectrique. Dans la pratique : le fixe est isolé au papier mica ou par pellicule gazeuse. Dans ce dernier cas il est dit électrolytique ou électrochimique. L’ajustable est généralement isolé à l’air ou au mica. Le variable presque toujours à air et parfois au mica ou papier baké-lisé.
Les condensateurs variables modernes qui sont toujours par deux ou par trois, en ligne, comportent chacun un petit ajustable en parallèle pour parfaire l’accord et opérer l’alignement (voir ce mot) aussitôt le montage fait. Les ajustables qui se mettent en série ou en parallèle sur l’accord ou l’oscillateur jouent le même rôle. Enfin les fixes qui sont formes par électrolyse, n’ont d’autre but que présenter de fortes capacités sous de faibles volumes. On y parvient par la formation électrolytique ou électrochimique (liquide immobilisé ou non) et la couche gazeuse infiniment petite forme le seul isolant, é étant petit (voir la formule précédente, on a, C capacité totale, élevée. Détail important : les condensateurs ainsi formés portent une indication de polarité, laquelle ne doit jamais être intervertie. Ils ne fonctionnent que sur courant continu.
CONDENSATEUR VARIABLE (voir « condensateur »). — Partant du principe que la variation de capacité peut se faire : 1″ par variation de l’épaisseur du diélectrique d’un condensateur; 2° par variation de la nature de ce iiélectrique d’un condensateur; 3° par variation de surface entre armatures, d’un condensateur, on a choisi ce dernier procédé comme étant mécaniquement plus prai tique. Un jeu de lames mobiles autour d’un axe commandé par un bouton peut partir d’une position telle, qu’il ne soit pas en regard d’un autre jeu de lames mobiles (capacité voisine de zéro). Ces lames mobiles, par la rotation de l’axe, entrent progressivement dans lés lames fixes (la capacité augmente) et, en continuant le mouvement, les lames mobiles sont intégralement en regard des fixes (capacité maximum). Sauf dans le cas où il s’agit d’une detectrice a reaction ne possédant qu’un seul circuit accordé, les condensateurs variables sont généralement au nombre de 2, 3 ou 4 en ligne sur le même axe. Le condensateur de réaction, variable lui aussi, dans une détectrice à réaction, ne peut jamais être en ligne (axe commun) avec celui d’accord.
- en ligne : servent généralement à un changeur de fréquence l’un pour l’accord, l’autre, pour l’oscillateur. Dans un appareil à amplification directe pour l’accord et le circuit HF.
- CV en ligne : pour le changeur de fréquence muni d’une HF. devant la lampe changeuse de fréquence. Dans un appareil à amplification directe comportant 2 étages HF.
- CV en ligne : pour le changeur de fréquence comportant HF. et Présélecteur.
CONDUCTANCE. — L’inverse de la résistance dont l’unité est, pour cette raison le Mho (Ohm inversé), Un conducteur d’une résistance de 100 Ohms possède une conductance 1/100 de Mho.D’une façon pratique, c’est la propriété que possède un corps, de conduire le courant électrique.
CONDUCTEUR. — Corps permettant l’écoulement du courant électrique. Les différents corps sont plus ou moins bons conducteurs d’électricité. Les bons conducteurs, appelés plus simplement « conducteurs » sont, d’une façon générale, les métaux et les acides.
Les mauvais conducteurs, appelés « isolants » (voir ce mot) sont, entre autres, le verre, l’ébonite, le mica, etc..
CONSTANTE DIELECTRIQUE. — C’est la relation qui existe entre la capacité d’un condensateur lorsque l’air est le diélectrique et la capacité du même condensateur lorsque celui-ci utilise un autre isolant ou diélectrique.
POUVOIR INDUCTEUR SPECIFIQUE DE QUELQUES ISOLANTS.
Air ……… 1
Bakélite …. 4 à 8
Celluloïd … 4 à 16
Verre ……. 4 à 10
Mica …….. 3à 7
Papier …… 3 à 4
Porcelaine …. 5 à 6
CONTRE – EVANOUISSEMENT. — Dispositif ayant pour but de lutter contre le phénomène d’évanouissement (voir ce mot).
CONTREPOIDS. — Fil tendu au-dessous de l’antenne et destiné à remplacer la prise de terre; il doit être soigneusement isolé. Il est utilisé principalement sur les avions, les voitures, et pour la réception des ondes très courtes.
CONTROLE AUTOMATIQUE DE VOLUME SONORE (voir Evanouissement) (Abréviation: C.A.V.)
CONVERTISSEUR. — S’applique à, tout ce qui est chargé de convertir. On dit aussi un Convertisseur de Fréquence pour désigner l’appareil Changeur de Fréquence. Plus généralement, on emploie ce terme, pour désigner un système tournant ou à vibreur, qui transforme le courant continu en alternatif.
COUCHE DE HEAVISHïE. — Couche supérieure de l’atmosphère sur laquelle viennent se réfléchir les ondes radio-électriques, absolument comme les ondes lumineuses se réfléchissent sur un miroir.
COULOMB- — Unité de quantité de courant électrique. C’est la quantité d’électricité qui passe en une seconde à travers un conducteur, lorsque l’intensité est le 1 ampère voir ce dernier mot). C’est aussi l’intensité utile pour déposer 0,00111800 gramme d’argent sur la cathode d’un voltamètre à argent, renfermant une solution neutre et pure d’azotate d’argent dans l’eau.
COUPLAGE (voir « Accouplement »)
COURANT. — Abréviation générale de « courant électrique », circulant dans n’importe quel circuit : courant plaque : le courant qui circule dans le circuit-Plaque-Cathode. Courant Grille : celui qui circule dans le circuit Cathode-Grille… Ce mot s’emploie aussi bien pour les courants continus, alternatifs, de haute, moyenne ou basse fréquence. Courant de saturation : courant Maximum, qui peut traverser un circuit aux caractéristiques déterminées. Ex. : le courant de saturation d’une lampe est celui que l’on obtient en appliquant à la grille une tension déterminée et au-dessus de laquelle le courant plaque n’augmente plus.
Courant électrique : déplacement d’électrons ou particules infiniment petites de la matière qui se constate entre deux pôles « positif » et « négatif » d’une source, et le long d’un conducteur.
Courants telluriques : courants vagabonds que l’on peut constater en certains endroits du sol.
Courants de Foucault : courants parasites qui prennent naissance dans un noyau magnétique et apportent un amortissement au fonctionnement du système (transfo, électroaimant, etc..) C’est pour éviter les effets des courants de Foucault que les noyaux magnétiques sont « feuilletés » et non pas d’un seul bloc. C’est ainsi que les noyaux magnétiques HF sont faits de petites particules de fer, chacune étant soigneusement isolée de la suivante. Ce détail est d’ailleurs invisible à l’œil nu. Tout au contraire, si l’on prend un circuit magnétique de transfo BF. il est facile de voir que chaque feuille est isolée de la suivante, soit par un verni isolant, soit par du papier.
COURANT ALTERNATIF. — Courant produit par un alternateur, et qui, partant d’une valeur nulle monte vers un maximum, revient à zéro, change de sens, retourne à un maximum identique dans le sens opposé et revient à zéro et ainsi de suite tant que tourne le producteur d’énergie.
Quoique à première vue, il semble qu’un tel courant présente des Inconvénients pour l’utilisation, il est au contraire très pratique et tend, dans l’industrie, à remplacer totalement le continu.
COURANT CONTINU. — Théoriquement, ce courant n’est fourni que par des piles ou des accus. En pratique on donne également ce nom aux courants produits par une dynamo, parce qu’il est toujours de même sens, mais cependant irrégulier. On dit qu’une dynamo donne du courant puisé. On l’utilise pour la charge des accus, mais il faut le filtrer si l’on a besoin d’un courant constant comme c’est le cas pour le circuit plaques des lampes de T.S.F.
COURT-CIRCUIT. — Littéralement «circuit court ». Cette expression signifie que la résistance intercalée dans ce circuit possède une valeur insuffisante et, si l’on applique la loi d’ohm (voir ce mot), on se rend compte que l’intensité prend une valeur excessive qui fait fondre le plomb ou fusible (voir ces mots) mis en série dans le circuit. S’il n’existe pas, ce sont les conducteurs métalliques qui s’échauffent rapidement et dans le cas d’intensités trop élevées, ce peut être le point de départ d’un incendie. C’est ainsi que la Fig A montre un circuit simple composé d’une source de 10 volts, débitant dans une résistance de 20 ohms, à travers les conducteurs utiles et un fusible de protection. L’intensité passante est
I= E/R soit I= 10/20 = 0.5 amp
Si la résistance est supprimée et les points a et b réunis directement, la résistance ne sera pas égale à zéro car il y aura celle des conducteurs, très faible d’ailleurs (supposons O.Ohm 1). L’intensité devient alors :
I = 10 volts / 0.1 ohm
soit 100 ampères, (Fig. B) intensité deux cents fois plus forte que précédemment. Dans ces conditions le fusible fond et le circuit est coupé. A défaut de plomb ou fusible, la fusion se fait en un point quelconque du circuit. Certes, des intensités de 100 ampères s’utilisent dans certaines installations électriques industrielles (courant de traction pour les chemins de fer électriques par exemple), miais alors les conducteurs métalliques sont prévus pour cet usage et ont un diamètre en conséquence.
CYCLE. — Double alternance comprenant la suite de phénomènes ci-après pour le courant alternatif : d’un zéro absolu, le courant augmente progressivement jusqu’à un maximum déterminé, redescend vers zéro, change de sens et remonte vers un maximum identique au premier et revient à nouveau à zéro. On peut dire : cycle ou périodique. Un kilocycle égale mille cycles et un mégacycle, un million de cycles.
73 de F6KSS
sources Dictionnaire de la radio éléctricité by Geo Mousseron.